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Deux responsables ont déclaré qu’une rencontre a été convenue en principe entre le président égyptien Abdel Fattah El Sisi et son homologue iranien, Ebrahim Raisi.
Ils ont dit que la réunion devrait avoir lieu d’ici la fin de l’année.
La nouvelle survient quelques jours après que le dirigeant d’Oman, le sultan Haitham bin Tarik, a effectué une visite de deux jours en Égypte où lui et El Sisi ont discuté des relations du Caire avec Téhéran, selon les responsables.
Oman entretient des relations étroites avec l’Iran musulman non arabe et a fréquemment assumé des rôles de médiateur dans les conflits régionaux.
L’Iran, pour sa part, a déclaré qu’il souhaitait de meilleures relations avec l’Égypte, la nation arabe la plus peuplée. Le gouvernement égyptien, cependant, est resté silencieux sur les relations avec l’Iran, mais les médias régionaux ont fait état d’un dégel imminent des relations ces dernières semaines.
Des relations normalisées avec l’Iran, ont déclaré les responsables, garantissent la bonne volonté de Téhéran par rapport aux efforts du Caire pour forger des liens économiques et commerciaux plus étroits avec des pays tels que l’Irak, la Syrie et le Liban, où il exerce une influence significative.
Des diplomates de niveau intermédiaire et des responsables du renseignement iraniens et égyptiens tiennent des consultations à huis clos sur la normalisation des relations depuis mars. Le dernier cycle de ces pourparlers a eu lieu au début du mois à Bagdad, dont le gouvernement entretient des liens étroits avec Téhéran.
Outre les relations bilatérales, les pourparlers ont porté sur la réduction des tensions dans les endroits où l’Iran exerce une influence significative, comme le Yémen, le Liban et la Syrie, en soutenant les gouvernements chiites alliés ou les groupes armés.
Un dégel des relations entre Le Caire et Téhéran ajouterait une nouvelle couche à un réalignement régional en cours qui modifie le paysage politique de la région.
L’Arabie saoudite, par exemple, a accepté de rétablir les relations diplomatiques avec l’Iran qui ont été rompues en 2016, supprimant ainsi une source majeure de tension au Moyen-Orient. L’Égypte et la Turquie, en désaccord depuis une décennie, s’efforcent également de normaliser leurs relations.
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