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Le Maroc a franchi une étape décisive suite à l’autorisation accordée par la Suède à un extrémiste d’origine irakienne pour brûler le Coran. Rabat a rappelé son ambassadeur de Stockholm.
Un militant des droits de l’homme se demande pourquoi le gouvernement marocain a puni la Suède sans protester contre les profanations continuelles de Jérusalem par les ministres racistes d’Israël. Il semble que cela soit dû à la signature d’un accord d’alliance avec Tel Aviv.
La décision a provoqué une controverse politique après que l’historien et militant des droits de l’homme a remis en question les raisons de la protestation officielle contre la Suède et l’exclusion d’Israël.
Le Maroc était le seul pays du monde arabe et islamique à rappeler son ambassadeur de Stockholm. La décision suscite un débat au sein de la société marocaine. Parmi les réactions, celle de l’historien et militant des droits de l’homme Maati Monjib, qui a déclaré lors d’un programme diffusé sur la chaîne « Revziun » : « De nombreux extrémistes ou personnes en quête de renommée ou de gloire s’emploient à brûler des livres sacrés (qu’il s’agisse du Coran, de l’Ancien Testament ou du Nouveau Testament) dans les pays occidentaux. En général, cela est très facile, et la question reste sensible même dans les pays démocratiques ou les sociétés libérales. La chose étrange est que le Maroc, bien que l’incendiaire soit d’origine irakienne et appartienne au Parti démocratique syriaque… Je ne comprends donc pas pourquoi le Maroc a pris cette décision pour punir la Suède et non Israël. »
L’historien demande : « Pourquoi notre gouvernement ne proteste-t-il pas contre les profanations continuelles de Jérusalem par les ministres racistes d’Israël ? Il semble que cela soit dû à la signature d’un accord d’alliance avec Tel Aviv, et c’est ce que j’appelle de l’hypocrisie. »
L’historien a fait l’objet d’une campagne de diffamation et de critiques par certains médias, dans laquelle un conseil religieux l’a accusé de « justifier la brûlure du Coran ». L’historien Maati Munjib rejette ces accusations, soulignant sa condamnation claire de la brûlure du Coran. Il explique que la campagne contre lui est due à sa référence à Israël.
Des militants des droits de l’homme et des journalistes l’ont défendu, dénonçant la campagne menée contre lui. Une vidéo de Hamid El Mahdaoui, le créateur de contenu sur les réseaux sociaux le plus connu, déclare : « Maati a fait l’objet d’une campagne injuste. » Certains érudits musulmans marocains, qui ont accusé Maati, l’ont critiqué sans critiquer la brûlure du Coran en Israël. Il estime que cette campagne « ne sert qu’Israël et les partisans de la normalisation ».
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