Le Maroc revendique la souveraineté sur le Sahara occidental, mais d’autres pays soutiennent le mouvement indépendantiste.
Israël a reconnu la souveraineté marocaine sur le territoire contesté du Sahara occidental, a déclaré le gouvernement marocain.
Il a ajouté lundi qu’Israël envisageait d’ouvrir un consulat à Dakhla.
Un communiqué du palais royal du Maroc indique que la position d’Israël a été exprimée dans une lettre adressée au roi Mohammed VI par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le Maroc a eu le contrôle du territoire, mais peu de reconnaissance internationale, depuis 1975, après la fin de la domination coloniale espagnole.
Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, réclame un État indépendant au Sahara occidental. En 2020, le président américain de l’époque, Donald Trump, a reconnu la revendication du Maroc sur le territoire en échange de sa mise à niveau partielle des relations avec Israël.
La position israélienne « sera envoyée aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales… ainsi qu’à tous les États avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques », indique le communiqué du palais royal du Maroc, citant la lettre.
La position d’Israël sur le Sahara occidental est « claire » et s’inscrit dans un élan en faveur du Maroc, après que Washington et Madrid, ainsi que d’autres capitales européennes, ont soutenu son plan d’autonomie pour le territoire, a déclaré un haut responsable du gouvernement à l’agence de presse Reuters.
La reconnaissance israélienne n’affectera pas les « principes » du Maroc dans la défense de la solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien, a-t-il ajouté.
En 2020, le Maroc a accepté de normaliser ses relations avec Israël dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis. Dans le cadre de l’accord, Trump a accepté de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Le Maroc est devenu le quatrième pays à conclure un accord visant à normaliser les relations avec Israël. Les autres étaient les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan.
Les Palestiniens ont critiqué les accords, affirmant que les pays arabes ont fait reculer la cause de la paix en abandonnant une demande de longue date qu’Israël cède des terres à un État palestinien avant qu’il ne puisse être reconnu.
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