Dans un récent rapport publié par le prestigieux « Conseil russe des affaires internationales », il a été révélé que l’Algérie est le candidat le plus probable parmi six nations africaines pour rejoindre le convoité groupe BRICS. Cette sélection est attribuée aux liens étroits de longue date entre l’Algérie et la Russie, ce qui en fait un candidat idéal pour l’adhésion.
Le rapport du Conseil russe met en évidence l’intérêt marqué de l’Algérie à élargir ses horizons économiques grâce au BRICS, exprimant sa capacité à établir un point de vue collectif sur diverses questions politiques mondiales. Notamment, l’absence d’implication de l’Algérie dans la plupart des conflits mondiaux et régionaux, à l’exception du différend historique avec le Maroc, en fait un contributeur potentiel à l’objectif du BRICS d’éviter de s’impliquer dans des défis militaires et politiques aigus.
Au cours des derniers mois, six pays africains ont officiellement exprimé leur aspiration à faire partie du groupe BRICS, portant ainsi le nombre total de candidats potentiels à un impressionnant chiffre de 20. Outre l’Algérie, l’Égypte, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et l’Éthiopie ont exprimé leur désir de rejoindre les rangs de ce bloc influent.
Le Conseil russe des affaires internationales reconnaît que tous les candidats potentiels ne devraient pas obtenir l’adhésion au BRICS. Le groupe doit désormais relever le défi de gérer le processus d’expansion tout en veillant à l’inclusivité sans exclure aucun pays.
Le rapport souligne l’importance de la représentation géographique, plaidant en faveur de l’inclusion de nations africaines au sein du BRICS. Une telle démarche permettrait d’éliminer le « biais asiatique » perçu en raison de la présence de trois membres du BRICS situés entièrement ou en partie en Asie.
Pour atteindre une adhésion plus diversifiée et représentative, plusieurs facteurs doivent être pris en compte, notamment les affiliations religieuses et linguistiques, ainsi que les situations économiques des États membres potentiels. Ainsi, il est devenu impératif d’accroître la présence de pays musulmans, francophones et arabophones au sein du groupe BRICS.
Le groupe BRICS, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, représente les économies les plus dynamiques du monde. Ensemble, ils forment un bloc économique mondial redoutable, représentant un quart du PIB mondial en 2021. Cette part continue de croître à mesure que ces pays renforcent leur influence dans différents secteurs, tels que l’agriculture, l’exploitation minière et l’exploration spatiale.
Cependant, l’objectif principal du groupe BRICS, tel qu’indiqué dans sa stratégie de partenariat économique jusqu’en 2025, n’est pas de monopoliser le marché mondial, mais plutôt de promouvoir l’interdépendance. Cette vision englobe la création de relations mutuellement bénéfiques dans tous les secteurs, de l’économie à la connectivité humaine.
Le rapport du Conseil russe réaffirme que l’alliance entre ces nations ne vise pas à contrer une autre force, mais s’efforce plutôt d’obtenir des avantages mutuels et à long terme. Le groupe BRICS cherche à établir une plateforme de coopération et de collaboration, favorisant une nouvelle ère d’interconnexion économique mondiale.
Alors que l’Algérie se positionne en tête des pays africains en lice pour l’adhésion au BRICS, le monde attend avec impatience l’évolution de ce paysage dynamique. L’éventuelle inclusion de l’Algérie et d’autres nations africaines promet de renforcer la représentation du BRICS, facilitant une plateforme plus équilibrée et inclusive pour la coopération économique mondiale.
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