François Grosdidier, le maire de Metz sous influence du royaume du Maroc
François Grosdidier, parlementaire pendant plus de 20 ans et maire de Metz, défend bec et ongles les intérêts du Maroc. Un pays avec lequel il entretient des liens politiques et économiques très étroits… Enquête.
Ce 15 avril 2023, François Grosdidier, maire de Metz (57) et président de la métropole divers droite (il a quitté Les Républicains en décembre dernier), inaugure un tout nouveau pôle d’excellence du football amateur (PEFA). Dans son sillage, comme pour chacun de ses déplacements ayant trait au sport, Adil Belgaïd, un gaillard plutôt affable. Presque deux décennies au plus haut niveau du judo africain lui ont dessiné un physique d’athlète. En 2004, ce sextuple champion d’Afrique a raccroché le kimono. Depuis, il partage sa vie entre Bouznika, une ville côtière du Maroc où – selon la presse people du pays – il possède une résidence de luxe, et Metz. Des deux côtés de la Méditerranée, l’homme entretient d’excellents réseaux politiques. En France, il est, si l’on en croit son profil LinkedIn, conseiller dans les domaines du « sport, jeunesse, politique de la ville et vie associative » de Grosdidier, un ami de 20 ans.
Côté marocain, Belgaïd est un fidèle du roi, dont il chante les louanges à la moindre occasion et à qui il rend aussi des services, parfois douteux. L’homme est, de l’avis de plusieurs sources, un relais au Maroc mais surtout en France des services secrets de la monarchie, réputés pour leurs méthodes brutales. L’ancien boxeur Zakaria Moumni peut en témoigner. En septembre 2010, il est interpellé à l’aéroport de Rabat. Officiellement, il est mis en cause dans une affaire d’escroquerie. Un prétexte fallacieux selon plusieurs ONG de défense des droits humains. Dix ans plus tôt, il a été champion du monde de kick-boxing. Par décret royal, ce titre lui donnerait droit en guise de récompense à « un poste de conseiller sportif », une sorte de rente payée par le ministère marocain des sports. Il ne l’obtiendra jamais, raconte-t-il dans « L’homme qui voulait parler au roi », un livre publié aux éditions Calmann-Lévy. Ses nombreuses demandes publiques finissent par être considérées comme des offenses au roi Mohammed VI. Pour lui passer l’envie de harceler le roi, les services secrets le collent dans une cellule et le torturent pendant quatre jours. Zakaria Moumni sera ensuite, après un simulacre de procès selon la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), condamné à trois ans de prison. C’est là qu’il aurait rencontré l’ex-judoka, Adil Belgaïd. Depuis le Canada, où il s’est exilé, il raconte à StreetPress cette rencontre :
« Quand j’étais en prison, Adil Belgaïd est venu me voir et m’a proposé deux millions d’euros pour que je refasse ma vie en France. La condition était que je ne parle pas de la torture que j’ai subie. J’ai évidemment refusé. »
Belgaïd nie, aussi bien la tentative de chantage que ses liens avec les services secrets marocains. Pourtant l’implication de l’ancien judoka dans ce dossier et surtout ses liens avec le contre-espionnage marocain sont largement confortés par les MarocLeaks. Plusieurs centaines de mails internes à la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service de renseignement et de contre-espionnage marocain, sont publiés en 2014 par un certain Chris Coleman. Un pseudonyme derrière lequel pourraient se cacher des services secrets étrangers. Peut-être même la France. Le journaliste spécialiste des questions numériques Jean-Marc Manach est le premier, dans l’Hexagone, à s’être penché sur ces leaks, dans le cadre d’une enquête publiée sur Arrêt sur Images. Il s’était intéressé à l’instrumentalisation de quatre journalistes français par le royaume du Maroc.
Ingérence marocaine en France
Il confirme l’authenticité de ces documents que StreetPress a épluchés. Le nom d’Adil Belgaïd apparaît à plusieurs reprises dans des échanges dont il ne nie pas l’authenticité. L’homme nourrit une correspondance avec des membres de la DGED, les services secrets marocains et notamment Mourad Lghoul, le chef du cabinet de Yassine Manssouri, le patron du service. Si parfois Belgaïd sollicite l’aide de ses contacts dans ses affaires sportives, il sait aussi jouer les indics et se rendre utile. C’est ce qu’on appelle dans le milieu du renseignement un honorable correspondant. Ainsi en 2011, quand des militants favorables à l’indépendance du Sahara occidental organisent un colloque à l’hôtel de la région de Metz, l’ex-judoka alerte ses contacts au contre-espionnage marocain. Il va ensuite organiser une contre-manifestation et mobiliser ses réseaux politiques en France, en tenant soigneusement son contact à la DGED informé. Interrogé sur les échanges de mails de son collaborateur, François Grosdidier n’a pas répondu en détail mais il affirme que, « les accusations d’espionnage concernant Adil Belgaïd sont ridicules et relèvent de la mythomanie ou de fake news dont sont coutumiers les propagandistes du Polisario, vestige de la “Guerre froide” ».
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Cette année-là, Adil Belgaïd est directeur des services des sports de la commune de Woippy . Une bourgade de presque 15.000 habitants dont le sénateur et maire n’est autre que François Grosdidier, l’actuel maire de Metz. À la demande de Belgaïd, semble-t-il, Grosdidier adresse un courrier de protestation au Président du Conseil régional de Lorraine :
« Monsieur le président, nous sommes scandalisés par l’organisation dans l’hémicycle du Conseil régional de Lorraine […] d’un colloque organisé sur le thème “Le droit des peuples à la résistance : les luttes du peuple sahraoui !” […] Il est regrettable [qu’il] accueille une organisation totalitaire et violente pour lui permettre de développer sa désinformation. »
Dans cette longue diatribe, Grosdidier tacle en vrac le front Polisario – principale organisation indépendantiste du Sahara occidental – son allié algérien « bien moins avancé que le Maroc dans la transition démocratique et le développement économique et social » et leurs soutiens en France « formés à la manipulation en Algérie et à Cuba ». Dans un échange de mail dévoilé dans le cadre des MarocLeaks, Adil Belgaïd fait même valider la teneur de ce courrier par son officier traitant au sein de la DGED, à la demande – écrit-il – du sénateur-maire. L’agent traitant de Belgaïd semble ravi de cette initiative, puisqu’il lui répond :
« Cher ami, je pense que cette version [du courrier, ndlr] est bonne. Je te félicite, à cette occasion, pour ton patriotisme infaillible. »
« C’est purement scandaleux », s’étrangle un député de l’actuelle majorité présidentielle. « C’est presque une forme de trahison… » Le procédé indigne également Beth Munro, chargée de plaidoyer sur le Maroc au sein d’Amnesty international :
« Il est assez choquant que les autorités marocaines tentent de limiter la liberté de réunion et d’expression dans un autre pays comme la France. Ces échanges [de mails] illustrent jusqu’où ils iront pour tenter de faire taire les activistes sahraouis. »
Le Maroc a fait de la question du Sahara occidental la mère de toutes les batailles. Ce territoire de plus de 260.000 km2 est revendiqué à la fois par la monarchie et par la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario en 1976, mouvement indépendantiste. Pour étouffer cette rébellion et obtenir la reconnaissance de sa souveraineté sur ce territoire, le Maroc est prêt à tout ou presque : Amnesty International a recensé de nombreuses atteintes aux droits de l’homme. « Nos recherches ont révélé qu’en 2022, les autorités marocaines ont violemment réprimé plusieurs manifestations d’activistes sahraouis au Sahara occidental », explique Beth Munro, avant d’énumérer les affaires. Le « journaliste étudiant » Abdelmounaim Naceri a été violemment tabassé. La militante sahraoui Sultana Khay a elle aussi été violentée et torturée. 12 autres militantes qui se sont ensuite mobilisés pour soutenir cette dernière ont été victimes de violences physiques et sexuelles. « Aucune enquête n’a été menée sur ces dernières agressions présumées », précise Beth Munro.
Pour faire taire ses opposants, le Maroc n’hésite pas à agir en dehors de ses frontières. Il a ainsi fait espionner les téléphones de milliers de personnes à travers le monde (opposants sahraouis, ministres, chefs d’Etat…), comme l’a révélé en 2021 le scandale Pegasus (1). Ou corrompre des politiques, comme semble démontrer cette année le Maroc Gate (2). Avec à chaque fois comme enjeu principal : défendre les intérêts de la monarchie chérifienne sur la question du Sahara occidental.
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L’ami du Maroc
Le Maroc sait pouvoir compter sur l’appui de François Grosdidier pour le défendre. En témoigne cet autre mail tiré des MarocLeaks, daté du 23 janvier 2011. Un certain Khalid M. transmet à la DGED toujours, une liste de « décideurs français pro-marocains ». Une trentaine de noms au total. Et au côté de Rachida Dati qui est, selon le document, de « père marocain » ou Ségolène Royal dont le « compagnon est né à Casablanca », on trouve François Grosdidier qui est à cette époque député. C’est même un pilier du parlement. Au total, le baron mosellan a été parlementaire pendant presque 22 ans. Il a siégé un peu plus de 13 ans à l’Assemblée nationale et presque neuf ans au Sénat. Autant d’années pendant lesquelles il a multiplié les interventions pro-marocaines.
Il profite régulièrement des questions aux gouvernements, un dispositif qui permet aux parlementaires de questionner directement un ministre, pour relayer – étrangement – des positions identiques à celles du Maroc. En 2010, il interpelle à deux reprises Michèle Alliot-Marie, à l’époque ministre des Affaires étrangères, sur la question du Sahara occidental. En 2014, dans une nouvelle question au gouvernement, il interroge son successeur Laurent Fabius sur la réaction française aux « allégations de torture » portées par le boxeur Zakaria Moumni (évoquées plus haut), qu’il qualifie de « manipulation grossière ». L’affaire avait, en effet, entraîné un rafraîchissement des relations diplomatiques entre les deux pays. L’année suivante, il revient à la charge et questionne à nouveau le quai d’Orsay pour « savoir quelle initiative concluante le gouvernement compte prendre pour renouer les relations et la coopération avec le Maroc ». Des prises de position à chaque fois relayées par la presse marocaine, inféodée au régime.
François Grosdidier a également été, à l’Assemblée nationale puis au Sénat, vice-président du groupe d’amitié France-Maroc. Une fonction stratégique qui permet de mettre un pied dans les relations diplomatiques entre les deux pays. Ses déplacements réguliers de l’autre côté de la Méditerranée sont eux aussi largement médiatisés. Il profite encore et toujours de ces occasions pour rappeler son soutien au Maroc, notamment sur la question du Sahara occidental.
Selon François Grosdidier, cette passion pour le royaume chérifien remonte à l’enfance. « Le Maroc est un pays que j’aime bien depuis toujours, depuis qu’enfant, j’ai visité dans notre région le château du maréchal Lyautey, plus encore lorsque ensuite, j’ai eu des amis franco-marocains qui m’ont fait découvrir ce beau pays », détaille le maire de Metz par mail. Il assume au passage ses prises de positions sur la question du Sahara occidental :
« Oui, je m’intéresse aussi aux questions géopolitiques depuis toujours et, en ayant étudié l’histoire longue de ce pays et en l’ayant visité, j’ai reconnu la légitimité de ses revendications d’unité nationale s’appuyant sur son histoire, sa géographie, le sentiment populaire et les enjeux géopolitiques actuels. »
Les drôles d’affaires de Grosdidier
L’intérêt que porte François Grosdidier au Maroc n’est pas seulement politique. Il y a aussi eu des intérêts économiques. Il était propriétaire d’un appartement d’une valeur, dit-il, de 69.000 euros. Un logement qu’il a semble-t-il cédé, puisqu’il n’apparaît plus sur sa déclaration d’intérêt. Il était également propriétaire de parts dans une société domiciliée à Dakhla au Sahara occidental et baptisée Maroc Voiles. L’autre actionnaire principal de cette structure n’était autre que son conseiller et ami, l’ancien judoka Adil Belgaïd. Selon les déclarations de François Grosdidier au Républicain Lorrain en 2012, « cette société s’occupe d’un bateau vieux de vingt ans, dont la valeur Argus ne dépasse pas 30.000 euros ». En 2011, Grosdidier a, selon les documents administratifs marocains que StreetPress a pu consulter, cédé ses parts à l’un de ses fils et l’année suivante – deux mois après qu’il ait été interrogé sur la valeur de cette entreprise – la société a justement mis en vente un bateau pour 400.000 Dirham (environ 40.000 euros).
Son ami Adil Belgaïd a lui, d’autres investissements en France et au Maroc, avec parfois des hommes d’affaires mosellans eux aussi très proches de François Grosdidier. Ainsi, il est associé du promoteur immobilier Hugues Cognon, fondateur et gérant du groupe Blue Habitat, au sein de la Société de droit marocain Oasis Blue Dahkla. Une société créée en 2009 qui a pour vocation d’investir dans le tourisme au Sahara occidental. Cognon est aussi un vieil ami du maire de Metz. Sa société entretient d’excellentes relations commerciales avec la municipalité et plusieurs structures parapubliques de l’agglomération. Elle a notamment acquis, à des tarifs que les oppositions jugent très favorables, plusieurs terrains et pourrait mettre la main sur d’autres lopins de terre. Selon nos informations, Antoine Fonte, un ancien élu messin socialiste a transmis ses trouvailles sur le sujet à l’association anticorruption Anticor et a fait un signalement auprès du parquet national financier (PNF). Contacté par StreetPress, le PNF a confirmé avoir réceptionné ce signalement mais aucune décision n’a été prise concernant les suites éventuelles qui pourraient être données.
Les noms de Grosdidier et Cognon sont aussi apparus dans une affaire crapoteuse, révélée en 2012 par le Républicain Lorrain. Cette année-là, la justice est saisie sur la base d’un enregistrement d’une conversation entre François Grosdidier et Hugues Cognon. L’élu se plaint des agissements de l’un de ses rivaux en politique, le sénateur Jean-Louis Masson, qu’il qualifie de « fou furieux ». Grosdidier et son acolyte semblent vouloir s’en débarrasser. Il n’y a, disent-ils, qu’une solution pour ça : « Le faire coucher avec une mineure, dans un pays », imagine Grosdidier. « Au Maroc, il se fera piéger comme un lapin », abonde Cognon. Le sénateur évoque alors l’idée de faire jouer ses relations au sommet de l’Etat marocain:
« Dès que ça pète, moi je préviens le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, en disant : “Ne le protégez pas, c’est le plus foireux des hommes politiques français.” »
L’audio circule toujours. Le complot relève plus du fantasme que du véritable projet et ne sera jamais mis à exécution. Contacté par StreetPress, François Grosdidier affirme qu’il s’agit d’un montage, ce qu’aurait confirmé la police scientifique. Sur cette base, toujours selon le maire de Metz, Jean-Louis Masson aurait été condamné pour diffamation, ce que l’intéressé dément. La plainte de ce dernier aurait quant à elle été classée sans suite. Contacté par StreetPress, le parquet de Metz n’a pas répondu à nos questions. Cette affaire n’a, en tout état de cause, pas empêché François Grosdidier de poursuivre son ascension politique.
Un ami du Maroc, maire de Metz
Le 3 juillet 2020, il est élu maire de Metz et dans la foulée président de l’agglomération qui regroupe 230.000 habitants. Depuis son trône mosellan, il n’oublie pas ses amis marocains. Ainsi, en octobre 2021, le nouveau maire de Metz va conduire « une mission économique […] dans le but de développer et de soutenir les relations économiques et commerciales entre le Royaume et la France ». La délégation composée d’une vingtaine d’acteurs économiques, politiques et universitaires lorrains ne s’est pas rendue à Rabat, Casablanca ou Marrakech, les principales villes du pays, mais à Dakhla, au Sahara occidental.
En juillet 2022, François Grosdidier a également engagé la ville de Metz dans un « accord de coopération » – un jumelage – avec Laâyoune, ville du Sahara occidental gouvernée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes sahraouis. Interrogé à ce sujet, François Grosdidier raconte qu’il a souhaité « un partenariat avec une ville marocaine [car] cette population est venue travailler nombreuse dans [les] usines et mines de [la région] ». Il met aussi en avant les liens universitaires entre Metz et le Maroc. Quant au choix de la ville, il précise :
« Nous avons choisi Laâyoune sur les conseils de monsieur le Consul général du Maroc, comme nous avons choisi de nous jumeler avec Trente sur les conseils de monsieur le Consul général d’Italie. »
« C’est un contre-feu du Maroc au jumelage entre Ivry-sur-Seine (94) et la ville de Mejik [située dans les Camps de réfugiés sahraouis] », juge Claude Mangin, en partie à l’initiative de ce rapprochement. Cette professeure d’histoire à la retraite, aux cheveux gris et au sourire pétillant, habite la commune du Val-de-Marne. Elle est l’épouse de Naâma Asfari, un juriste et activiste indépendantiste sahraoui qui croupit depuis 2010, dans les prisons marocaines où il a été torturé. Ses engagements lui ont valu d’être espionné par le logiciel Pegasus, à la demande du Maroc. Une surveillance étroite, puisque son téléphone aurait subi 120 connexions en neuf mois, selon les experts d’Amnesty International.
« J’ai bien sûr porté plainte », détaille Claude Mangin. « Et je me bats pour qu’on parle de tout ça. Le Maroc n’est pas une démocratie, ne respecte pas les droits humains et pourtant il conserve plutôt une bonne image en France. » Et François Grosdidier, dans tout ça ? « Il est l’un des principaux ambassadeurs du Maroc en France », tranche l’activiste.
Contacté par StreetPress, François Grosdidier précise qu’aujourd’hui, il ne possède plus ni bien, ni intérêt économique au Maroc et que « la petite SARL Maroc Voiles n’a jamais généré de bénéfices et encore moins de dividendes. « Je n’en suis plus actionnaire et elle est sans activité depuis au moins 12 ans. Je ne sais pas si elle n’a pas d’ailleurs été dissoute. […] Pour être clair, je n’ai aucun intérêt personnel et encore moins économique au Maroc. Mes engagements publics ne sont nullement liés à ce type de considération. Écrire le contraire relèverait de la diffamation. »
Le Maroc, par l’intermédiaire de son ambassade à Paris, Adil Belgaïd et Hugues Cognon, ont été contactés. Ils n’ont pas répondu à nos questions.
(1) Le scandale Pegasus : en juillet 2021, Forbidden stories, ses 16 médias partenaires et Amnesty international révélaient le scandale Pegasus : 50.000 numéros de téléphone ont été ciblés par un logiciel espion baptisé Pegasus
(2) Le Maroc gate : plusieurs députés européens sont suspectés de corruption : en échange d’argent et d’avantages, ils auraient influencé les décisions des institutions européennes en faveur du Maroc et du Qatar.
Source : Street Press, 12/96/2023
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