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Selon le journa El Español, le prince héritier Moulay El Hassan a impressionné avec sa nouvelle image en présidant un déjeuner à Tétouan au nom du roi. « Il est beaucoup plus viril et a une allure royale », affirme-t-il.
Ce dernier lundi, le 31 juillet, l’héritier du trône du Maroc a impressionné avec sa nouvelle image en présidant un déjeuner à Tétouan au nom du roi, offert par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Une rencontre lors de laquelle il a reçu un salut de loyauté et de fidélité adressé au souverain – en son absence – à l’occasion du 24e anniversaire de son accession au trône.
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Il est de plus en plus fréquent de voir le futur chef de l’État remplacer le souverain lors de certains événements. Avec un visage beaucoup plus mature et marqué, visiblement plus grand – il dépasse depuis longtemps son père en taille – et très souriant. C’est ainsi que l’on a pu voir le jeune homme, considéré comme le royal le plus riche du monde, lors de certains événements organisés à l’occasion du vingt-quatrième anniversaire de l’accession au trône de Mohamed VI.
Mais que pensent les experts de ce changement évident du prince Moulay Hassan du Maroc ? EL ESPAÑOL a contacté Jesús Reyes, journaliste expert en mode, styliste et collaborateur télévisé sur Espejo Público, d’Antena 3. « La transformation physique de Moulay Hassan, fils aîné du roi du Maroc, Mohamed VI, est étonnante et très évidente. L’image d’adolescent est désormais derrière lui, laissant place à une esthétique beaucoup plus adulte et virile », explique Reyes.
Le changement de tendance concernant le Sahara occidental n’arrête plus l’immigration en provenance du Maroc. L’Espagne accueille désormais plus de bateaux de migrants qu’il y a un an, lorsque l’accord entre Mohamed VI et le gouvernement de Pedro Sánchez pour un meilleur contrôle migratoire à leurs frontières commençait à se concrétiser dans les statistiques. Au cours de l’année 2023, 15 603 immigrants, pour la plupart originaires du pays alaouite, ont débarqué sur les côtes espagnoles à bord de 741 embarcations, soit 4 % de plus qu’en 2022, selon les dernières données fournies par le ministère de l’Intérieur. La moitié d’entre eux, soit 7 463 personnes, sont arrivées sur le territoire national au cours des deux derniers mois.
Ce changement de tendance a commencé au début du mois de juillet. Jusque-là, l’accord signé entre Madrid et Rabat avait légèrement freiné les flux migratoires. Il convient cependant de noter que la période estivale encourage également l’arrivée de bateaux. Les Canaries sont la région qui a accueilli le plus grand nombre d’immigrants en 2023, avec 8 508 ressortissants d’origine maghrébine, soit toutefois 11,3 % de moins que l’année précédente, selon les chiffres du ministère dirigé par Fernando Grande-Marlaska.
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La recrudescence de l’immigration dans l’archipel – qui a augmenté de 93,1 % au cours des deux derniers mois – a entraîné des épisodes mortels, comme celui du 24 juin dernier. Ce jour-là, la route des Canaries a coûté la vie à un mineur et à une trentaine de passagers après le naufrage d’un bateau transportant 60 personnes en provenance de Cabo Bojador (Sahara) à destination du sud de Gran Canaria. Un accident toujours en cours d’enquête par les autorités, car les services d’urgence marocains ont mis plus de 12 heures à arriver dans la zone de sauvetage, à 100 kilomètres des côtes du Sahara occidental.
Andalousie et Baléares
C’est sur les côtes de l’Andalousie et des Baléares que l’arrivée d’immigrants est la plus importante, enregistrant une augmentation de 31,8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Jusqu’à présent, 6 962 personnes en provenance du Maroc et d’Algérie ont atteint ces régions à bord de 553 embarcations. Selon des sources policières, la région d’Algeciras et d’Almería est celle qui subit le plus de pression migratoire ces dernières semaines.
Il y a trois jours à peine, le 31 juillet dernier, quatre embarcations ont atteint différents points de la côte d’Almería avec plus d’une centaine de personnes à bord, selon l’agence Efe. Quatre-vingts d’entre eux sont arrivés sur la plage de Guainos Bajos, à Adra (Almería), à bord de deux canots pneumatiques. Il y a un mois, le sous-délégué du gouvernement à Almería, José María Martín, avait déjà souligné « l’incidence particulière de l’arrivée des embarcations » dans la province andalouse, ainsi que les efforts des forces de sécurité pour lutter contre les réseaux criminels impliqués dans le trafic de personnes.
La route de Nador
Cette route migratoire s’est réactivée depuis le début de cette année. Plus d’un millier de migrants marocains sont arrivés à Almería depuis le début de l’année 2023. Ces trajets en bateau, encadrés par les réseaux criminels, partent de la région de Nador et de différentes plages proches de la ville d’Al Hoceima, pour aboutir sur la côte andalouse allant de Motril jusqu’à la capitale d’Almería, selon les sources consultées par ce journal.
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Ces données marquent un arrêt dans la baisse progressive de l’immigration qui avait eu lieu depuis la fin de l’année 2022 en Espagne, où elle avait diminué de 25,6% par rapport à l’année précédente. Ce pourcentage a continué à baisser au fur et à mesure que l’été approchait. Alors qu’à la fin du mois de mai, les arrivées irrégulières avaient baissé de 31,6% par rapport à la même période en 2022, cette proportion est maintenant de 3,3% à la fin du mois de juillet, toujours selon les statistiques du ministère de l’Intérieur.
Au total, l’immigration maritime et terrestre est inférieure à celle enregistrée en 2022. Jusqu’en juillet, 16 174 immigrants sont arrivés sur le territoire espagnol, contre 16 718 l’année précédente. Le principal problème, avertissent les sources policières, est que le Maroc n’accepte le retour d’aucun immigrant depuis trois ans « parce qu’ils n’ont pas de passeport ou qu’il est périmé », une condition indispensable que le royaume alaouite exige pour accepter le retour de ses ressortissants.
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