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Selon Europa Press, les pays des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – ont inclus le conflit au Sahara occidental dans le document final du sommet qui s’est conclu ce jeudi, afin de réclamer la nécessité de parvenir à « une solution politique durable et mutuellement acceptable ».
Dans cette optique, ils ont demandé le respect des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies et l’exécution du mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), initialement conçue pour poser les bases d’un référendum dans l’ancienne colonie espagnole.
La réunion des BRICS à Johannesbourg a compté parmi ses invités le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, mais pas de membres du gouvernement marocain, qui a publié quelques jours avant le rendez-vous un communiqué particulièrement critique envers l’Afrique du Sud.
« Selon Rabat, l’Afrique du Sud a toujours fait preuve d’hostilité envers le Maroc et a systématiquement adopté une position négative et dogmatique sur la question du Sahara marocain », en plus de « multiplier au niveau national et au sein de l’Union africaine des actes manifestement malveillants contre les intérêts supérieurs du Maroc ».
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Le gouvernement marocain, craignant une intention cachée sur ce sujet, a démenti avoir demandé à adhérer aux BRICS, bien qu’il ait défendu ses liens avec les quatre autres membres. Les relations entre le Maroc et l’Afrique du Sud sont gelées car les autorités sud-africaines soutient l’autodétermination du peuple sahraoui.
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