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Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a entamé hier des visites de travail au Nigeria, au Bénin et au Ghana, pour effectuer des concertations avec ses homologues dans ces pays, membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
L’Union africaine a « pris note » de la décision de la Cedeao d’intervenir militairement au Niger pour rétablir l’ordre républicain. Ce qui renseigne déjà sur son incapacité à se faire entendre, car la Cedeao est en train d’agir contre les décisions de l’UA et de l’ONU.
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L’Algérie a été claire depuis le début de la crise. En se mettant résolument, ostensiblement et absolument contre la guerre, elle pointe du doigt les conséquences désastreuses et incommensurables que cette guerre va générer.
L’exemple de l’intervention franco‐atlantiste date de dix longues années. Résultat des courses, la Libye est à terre, le pays détruit, prolifération des « djamaate » et morcellement de la Libye en « sphères d’influence ».
Et c’est parce qu’elle sait, au détail près, de quoi demain sera fait dans la triple région maghrébo‐saharo‐sahélienne, que l’Algérie prend les choses en main, dans une ultime tentative de dégoupiller la grenade avant qu’elle n’éclate à la figure des Africains.
C’est dans ce sillage que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a entamé, hier, des visites de travail au Nigeria, au Bénin et au Ghana, indique un communiqué du ministère.
« Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a entamé hier des visites de travail en République fédérale du Nigeria, en République du Bénin et en République du Ghana, pour effectuer des concertations avec ses homologues de ces pays, membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », indique un communiqué des AE rendu public.
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Les concertations porteront sur « la crise au Niger et les moyens de la prendre en charge, à travers la contribution à une solution politique qui évitera à ce pays et à la région tout entière les retombées d’une éventuelle escalade de la situation ». Les stratégies de nuisance ont déjà un plan prêt pour la « grande déflagration ».
Aux Africains de faire en sorte de ne pas faire le jeu de ces entités nuisibles, qui ont déjà prouvé par le passé qu’une grande déflagration au Sahel viserait également, et peut‐être principalement, l’Algérie.
L’Express
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