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Après la grossière tentative de vol de l’élection par le sous-fifre de la francafrique Ali Bongo nous assistons à un coup d’État militaire au Gabon avec l’annulation des élections, la dissolution des institutions étatiques, fermeture des frontières et la prise du pouvoir par les militaires qui contestent la réélection d’Ali Bongo à la tête du pays et décident de « mettre fin au régime en place ». Un fait qui siffle l’avènement d’une nouvelle ère : La fin du système connu sous le nom de « Françafrique ».
Comment fonctionne la Francafrique
Les chefs d’État africains étaient choisis à la main par Paris après deux sessions d’entretiens. La première avait lieu avec Jacques Foccart (l’homme de confiance de De Gaulle pour l’Afrique), puis avec De Gaulle lui-même (si le premier entretien était réussi).
Rien n’était dit « officieusement », mais le « président africain élu » comprenait ce qui était attendu de lui ; c’est-à-dire mettre les ressources de son pays à la disposition de Paris et voter régulièrement avec Paris à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cela a créé des « dirigeants africains » qui étaient essentiellement des marionnettes de la France, c’est-à-dire qu’ils devaient tenir compte des intérêts de la France avant de prendre toute décision ou de signer une législation majeure.
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Tant que les termes de cet « accord entre gentlemen » étaient respectés, le chef d’État africain était libre de faire ce qu’il voulait ; éliminer ses opposants politiques en les jetant aux crocodiles, se couronner « empereur » (par exemple, Jean-Bedell Bokassa, jusqu’à ce qu’il entre en conflit avec Valéry Giscard d’Estaing), perpétuer des dynasties au pouvoir comme les Bongo au Gabon).
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