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Selon de sources gabonaises, le coup d’Etat visait plutôt le candidat de l’opposition Albert Ondo Ossa, le véritable vainqueur des élections et dont la victoire menacerait les intérêts de la France au Gabon.
Si les militaires étaient réellement animés par la volonté de lutte contre la fraude dans les élections, ils n’auraient pas confiqué la victoire d’Ondo Ossa, affirment les mêmes sources. Trente minutes après avoir proclamé les faux résultats de l’élection, ils ont annoncé le coup d’Etat. A 04h00 du matin.
Craignant une contagion au Gabon, la France a évincé Ali Bongo tout en lui offrant une sortie honorable et en installant un régime qui préserverait les intérêts français dans le pays. Pour cela, rien de mieux que la nomination du général Brice Nguema à la tête de la transition. Un cousin de Bongo et un multimmillionnaire connu dans le milieu des affaires gabonais dont les détournements d’argent ont été dénoncés par la presse des Etats-Unis.
Ainsi, Paris renoue avec les vieilles méthodes de la Françafrique qui ont été décriées par le président français à Libreville lors de sa dernière visite au Gabon au mois de mars dernier. Son silence sur ce putsch en dit long sur l’implication de ses services dans ce coup dans un pays qui était condamné à suivre la voie tracée par le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Guinée Conakry. Cette visite, était-elle destinée à préparer le terrain de l’après Bongo?
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