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Le rôle assigné à l’Afrique en ce XXIème siècle est évocateur de l’image qu’ont encore certaines puissances de notre continent : leur zone d’influence. Nous devons nous préoccuper de la place qu’occupe l’Afrique sur la scène mondiale.
Les grandes puissances veulent réduire l’Afrique à une entité purement instrumentale au service de leurs causes et ne souhaitent évidemment pas que le continent puisse jouer un rôle important.
Les fractures de l’ère coloniale entre une Afrique dite francophone, hispanophone, lusophone, arabophone et anglophone se sont atténuées, tout comme les idéologies de l’après-guerre froide qui ont dominé toute la seconde partie du XXe siècle. Aujourd’hui l’Afrique veut être elle-même, elle est « africanophone » si on le permet.
L’Afrique attend plus d’égalité, de respect, d’équité et de justice dans ses relations et partenariats avec le reste du monde, avec les grandes puissances, quelles qu’elles soient. Aujourd’hui, les Africains veulent être de véritables partenaires.
Dans le concert des nations, l’Afrique doit être écoutée pour que le dialogue ait un sens. Le manque d’écoute pervertit le sens du dialogue, qui se transforme en une juxtaposition de monologues et de raisonnements biaisés.
L’Afrique n’a certes pas les mêmes porte-voix que les grandes puissances du monde, mais la voix de l’Afrique compte et doit compter si nous voulons avoir l’Afrique comme partenaire sur les grands enjeux internationaux.
Par ailleurs, l’Afrique attend un véritable partenariat et nos alliés doivent s’efforcer d’accepter l’esprit d’un tel partenariat. Nos alliés ne peuvent pas toujours attendre un soutien inconditionnel de la part du continent. L’Afrique veut coopérer avec ses alliés sur la base de ses intérêts bien compris.
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