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Un rapport publié par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a révélé que des usines secrètes au Maroc inondent la région de médicaments contrefaits, qui sont acheminés clandestinement par voie terrestre, maritime et aérienne vers plusieurs pays du continent et sont demandés en raison de leurs prix bas.
Le rapport confirme que le commerce de médicaments illicites et contrefaits est répandu en Afrique de l’Ouest et que sa principale source provient d’usines clandestines au Maroc qui commercialisent leur production par voie terrestre, aérienne et maritime vers le Burkina Faso, où convergent également les routes de contrebande en provenance d’autres pays pour redistribuer les marchandises dans la région.
Selon la même source, les trafiquants de médicaments contrefaits ont profité de la faible production locale de médicaments dans la région, ainsi que du manque de surveillance et de la propagation de la corruption, pour en faire une plaque tournante de la contrebande de médicaments contrefaits, que ce soit liés aux antipaludiques, aux antiviraux ou aux tests de dépistage, car entre 20 et 60 pour cent de ces produits médicaux commercialisés en Afrique de l’Ouest sont des contrefaçons, et ce chiffre atteint 80 pour cent au Burkina Faso et en Guinée.
Selon le rapport, les fabricants de ces médicaments contrefaits ont profité de la complexité du contrôle de la qualité et du suivi des produits contrefaits, ainsi que de la crise du « Covid-19 », qui a entraîné une rupture de stock, pour augmenter la consommation de produits contrefaits. , qui ont été largement consommés par les citoyens.
Le rapport explique que le commerce de ces produits médicaux et médicaments contrefaits inclut tous les types de médicaments, que ce commerce génère d’énormes profits et qu’ils sont commercialisés à des prix 30 à 50 pour cent moins chers que les médicaments originaux.
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