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Quatre explosions mystérieuses ont fait un mort et trois blessés, dont deux graves, à Smara, à l’ouest du mur qui divise le Sahara Occidental, ont annoncé dimanche des autorités locales marocaines, sans en expliquer les causes possibles.
Les explosions, qui ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche et ont touché trois quartiers différents, « ont causé des dégâts matériels à deux maisons », précise la même source.
Les deux blessés graves ont été transportés à l’hôpital d’El Ayoun, à 200 km à l’ouest de Smara, une ville de plus de 66 000 habitants.
Le troisième, légèrement blessé, a pu rentrer chez lui après avoir reçu les premiers soins.
Des images et des vidéos relayées sur les réseaux sociaux, que l’AFP n’a pas pu authentifier, montrent un pan du toit d’une maison vide effondré et un impact au sol. D’autres montrent des débris métalliques dont l’origine est inconnue.
Une délégation de la MINURSO, la mission de paix onusienne opérant dans le territoire depuis 1991, s’est rendu sur les endroits où il y a eu les conflagrations.
Mohamed Cheikh Biadillah, un haut responsables marocain, a accusé le Polisario d’être derrière l’attaque. Dans un twit signé quelques instants après les explosions, Biadillah responsabilise le Polisario, « le bas armé du Hezbollah ».
Il y a lieu de rappeler que cette attaque coïncide avec la réunion du lundi du Conseil de Sécurité dans laquelle votera sur le brouillon de la résolution présentée par Washington en tant que porte-plume sur la question du Sahara. Selon des sources, le Polisario a exécuté cette opération en vue de mettre fin à cette situation que la MINURSO qualifie de « conflit de basse intensité ».
Du côté des sahraouis, c’est motus et bouche cousue. Jusqu’à présent, il semble que le Polisario a choisi de ne pas se prononcer sur l’affaire comme il l’a fait avec l’attaque sur le ruban de transport des phosphates.
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