Mondial-2026 : Jouer au Maroc, avantage ou inconvénient?

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Et si le parcours qui doit mener les Verts en Coupe du Monde 2026 était plus facile qu’on le pense? Alors qu’affronter des équipes subsahariennes à l’extérieur a de tout temps constitué un handicap pour les formations nord-africaines, voilà que l’Algérie se trouve presque assuré de disputer la majeure partie de ses dix rencontres dans le cadre de ces éliminatoires presque à domicile puisque la Fédération Marocaine a confirmé qu’elle avait «répondu favorablement à la demande de plusieurs sélections d’organiser au Royaume du Maroc leurs matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026».

La rencontre Guinée-Ouganda du 17 novembre se jouera ainsi à partir de 14h au stade Municipal de Berkane, qui accueillera également quatre jours plus tard, soit le 21 du mois en cours le match Somalie-Ouganda à 20h.

Les Verts débuteront, pour leur part, ces éliminatoires le 16 au stade Nelson Mandela à Baraki face à la même Somalie avant d’aller au Mozambique trois jours plus tard pour le compte de la deuxième journée de cette poule G. Le fait d’être «contraint» d’aller à la rencontre de ses adversaires de poule, notamment le supposé plus dangereux qu’est la Guinée, en terre marocaine ne rassurera, cependant, pas totalement les supporters des Verts qui gardent toujours de la rancune envers le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, coupable à leurs yeux d’avoir fait actionner ses relais en coulisses pour priver l’Algérie de l’organisations de la CAN-2025 en exemple. La hantise de subir les conséquences du puissant lobbying du Maroc en faveur des sélections qui ont choisi d’y domicilier leurs rencontres d’éliminatoires de Coupe du Monde, notamment en matière «d’erreurs d’arbitrage» pénalisantes demeure l’argument le plus brandi dans ce registre.

D’un autre côté, traverser la frontière ouest pour aller croiser le fer avec la Guinée et la Somalie n’est, à ce sujet, pas la plus difficile des missions pour notre sélection nationale qui aura, au moins, l’avantage de ne pas voyager loin tout en étant assurée de ne pas subir le contrecoup des conditions climatiques propres aux déplacements en Afrique subsaharienne. Jouer au Maghreb offrira, ainsi, aux coéquipiers de Riyad Mahrez un meilleur temps de récupération après le court déplacement à partir d’Alger, ce qui n’est guère le moindre des avantages dans des rendez-vous à gros enjeux comme ceux-là. Tout comme «l’atmosphère» générale qui règnera à Berkane, à Casablanca ou même à Rabat et qui devrait être beaucoup moins hostile que dans les lointains contrées subsahariennes.

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