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La manière dont certains systèmes biométriques sont utilisés pour déterminer l’âge des migrants et réfugiés africains est critiquée en Espagne.
Un représentant du Réseau espagnol d’aide à l’immigration et aux réfugiés a déclaré au journal local La Provincia que le gouvernement ne devrait pas utiliser les normes occidentales pour estimer l’âge d’un mineur à l’aide de la biométrie.
L’utilisation de moyens radiologiques pour analyser les os de la main et du poignet est apparemment acceptable et, en fait, toutes les personnes ne sont pas testées sur leurs os. Mais des critères différents sont nécessaires lors de l’examen des sujets occidentaux et africains, ont déclaré les défenseurs.
Les examens de reconnaissance faciale effectués dans les centres d’accueil des îles Canaries, détenus par l’Espagne et situés au large des côtes du Maroc et du Sahara occidental, en Afrique du Nord-Ouest, sont également mis sous la loupe.
Les autorités veulent déplacer autant de personnes que possible hors de l’île et une partie du processus consiste à déterminer l’âge de toute personne soupçonnée d’être mineure . Selon les informations de La Provincia, 4 800 migrants mineurs sont connus dans les établissements gouvernementaux.
Les défenseurs des candidats à l’immigration veulent que quiconque effectue des tests d’âge garantisse qu’il utilisera des « normes non occidentales ». Les alternatives demandées ne sont pas claires dans les rapports locaux.
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