Etiquettes : Eva Kaili, Pegasus, Maroc, Parlement Européen, téléphone de Pedro Sanchez, espionnage, Qatargate,
Eva Kaili révèle que l’UE a trouvé un lien entre l’espionnage de Sánchez avec Pegasus et le Maroc. L’ancienne vice-présidente du Parlement européen affirme qu’il y a une connexion entre l’espionnage de Pedro Sánchez et le Maroc.
La exviceprésidente del Parlamento Europeo, Eva Kaili, accusée de percevoir des commissions du Qatar dans le cadre de l’affaire Qatargate, affirme qu’il existe un lien entre l’espionnage avec Pegasus du président espagnol Pedro Sánchez et la monarchie du Maroc. Ainsi, dans la deuxième partie de l’interview qu’elle a accordée à El Mundo, Kaili affirme que la Commission Pegasus du Parlement européen (dont elle faisait partie) a « vu » un lien entre l’espionnage du chef du gouvernement et la monarchie alaouite. « Je comprends qu’il y ait une connexion », a-t-elle affirmé. Et elle a insisté, assurant que « nous avons vu de nombreuses références au Maroc et à Pegasus dans le dossier ».
Plus précisément, le téléphone de Pedro Sánchez a fait l’objet de deux attaques avec Pegasus, une en mai 2021 et une autre en juin de la même année. Cependant, on ne sait pas quelles données ont été volées ni qui est responsable de la cyberattaque. Il convient de noter que Sánchez n’est pas le seul membre du gouvernement qui a été espionné avec Pegasus. La ministre de la Défense, Margarita Robles, a également été espionnée. Le téléphone de Robles a été intercepté en juin 2021 et l’auteur ainsi que le contenu des informations volées sont également inconnus.
Kaili explique que la police lui a demandé si des eurodéputés espagnols ont perçu de l’argent du Qatar
L’exviceprésidente du Parlement européen explique également que la police lui a demandé si des eurodéputés espagnols ont perçu de l’argent en provenance du Qatar. « On m’a posé des questions sur beaucoup de personnes, de différents partis », affirme-t-elle. « Nous avons parlé des personnes clés dans l’affaire et du travail des comités. On m’a interrogé sur des membres de différents partis et sur les raisons de leur soutien à ceci ou cela », explique-t-elle en référence à la conversation qu’elle a eue avec la police.
Kaili accuse l’Espagne d’avoir espionné le Comité Pegasus
Dans la première interview accordée à El Mundo, Kaili a accusé l’Espagne et quatre autres pays d’espionner le Comité Pegasus du Parlement européen. Ainsi, Kaili a assuré que l’Espagne a espionné des membres du comité de l’Eurochambre qui enquêtaient sur les États ayant utilisé le logiciel Pegasus pour accéder à des données et des conversations privées de politiciens. « Nous pensons que le Maroc, l’Espagne, la France et la Belgique ont espionné le travail du comité du Parlement européen », a-t-elle affirmé.
Pour Kaili, ce prétendu espionnage de l’Espagne, du Maroc, de la France et de la Belgique constitue une « violation de la législation européenne ». Kaili, qui a été chargée d’analyser les téléphones mobiles des eurodéputés pour détecter les programmes de surveillance illégale, a assuré que ses avocats ont « des preuves » que certains de ces téléphones ont été espionnés. « Le fait que des membres élus du Parlement européen aient été soumis à une surveillance des services de renseignement devrait susciter davantage de préoccupations sur l’état de santé de la démocratie européenne. Cela va au-delà de ce qui est personnel : nous devons défendre le Parlement européen et le travail de ses membres », commente Kaili dans l’interview.
#Espagne #Pedro #Sanchez #Maroc #Espionnage #Pegasus #Eva #Kaili #Qatargate