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« Emmanuel Macron a perdu de l’influence avec ses positions », confie un journaliste d’Al-Jazeera au Qatar où le président français doit s’arrêter ce soir. A Dubaï, il avait rendez-vous avec Mohamed Ben Salmane (MBS) qui n’est pas venu à la COP28 et une rencontre avec plusieurs leaders arabes est tombée à l’eau, rapporte Georges Malbrunot.
Lors de son dernier déplacement suite au déclenchement de la guerre de Gaza, Emmanuel Macron a proposé de créer une « coalition de lutte contra Hamas ». Ce n’est pas l’avis de l’Etat-Major des armées de la France qui a rédigé une note à l’adresse du président français. Il a exprimé ses plus grandes réserves sur l’idée d’Emmanuel Macron de créer une coalition internationale anti-Hamas sur le modèle de celle contre Daech », confie un diplomate informé de cette initiative cité par Malbrunot. L’idée fut finalement abandonnée.
D’autre part, dans une tribune publiée dans Le Monde, 18 anciens ambassadeurs de France ont regretté « la perte de crédibilité de la France au Moyen-Orient ». « Pour dissiper cette impression, la note suggérait à Emmanuel Macron de s’adresser au monde arabe dans une interview à une grande télévision (Al-Jazeera ou Al-Arabiya). Peut-être le fera-t-il lors de son déplacement en fin de semaine à Dubaï dans la foulée de la COP28? », écrit Malbruno dans un post publié sur X (Twitter). « Seulement 3 ou 4 ambassadeurs de France au Moyen-Orient et au Maghreb n’ont pas signé la note diplomatique, révélée par Le Figaro, déplorant que la position française dans la guerre Israël-Hamas soit « incomprise ». Les 13 ou 14 autres l’ont signée. Une 1ère », indique-t-il.
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