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Le Maroc a appris avec consternation la mort mystérieuse d’un médecin militaire d’origine tangeroise, Mourad Sghir, très suivis dans les réseaux sociaux. Il oeuvrait sans relâche à dénoncer les violation des droits humains au Maroc. Il se disait fan des publications du journaliste marocain Hamid El Mahdaoui sur le Makhzen et ses agissements.
La mort du défunt médecin militaire a suscité l’indignation de tous ceux qui le connaissaient et suivaient ses sorties sur la corruption du régime du Makhzen et de nombreuses questions sur les conditions de sa mort restent sans réponse, même si les avis sont unanimes sur le fait qu’il s’agit d’une opération des services secrets marocains visant à éliminer un élément dont les activités médiatiques dérangeaient.
Selon le Capitaine Mustafa Adib, Mourad Sghir a exercé en Malaisie, au Vietnam et dans plusieurs pays asiatiques et africains, parfois avec des organisations humanitaires internationales. Récemment, il avait un contrat de travail en Guyane, une colonie française située en Amérique du Sud.
Le parquet de Tanger étant aux abonnés absents, c’est la police qui communique sur l’assassinat du M. Sghir. Selon des publications sur les réseaux sociaux, celle-ci a affirmé aux membres de la famille de cet ancien médecin militaire qu’il a été trouvé inconscient dans une rue de Tanger.
D’après les déclarations de son beau-frère, le jour de sa disparition il avait eu une visite des services de la police. Il avait enregistré le moment de la visite dans une vidéo devenue virale. La voici :
Une autre vidéo dans laquelle il encourage les citoyens à suivre les émissions de Hamid El Mahdaoui pour s’informer des dépassements du régime :
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