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Ursula Andress et Jean-Paul Belmondo ont marqué une époque et ont atteint la catégorie d’amours inoubliables. Pendant plus de trois décennies, ils ont dominé la scène. En eux se rejoignaient la rudesse, le physique travaillé, la malice, le regard ferme et un charme ineffable. Leur polyvalence d’acteurs leur a permis de travailler avec les meilleurs réalisateurs et de diriger, en même temps, d’énormes succès au box-office.
Ursula Andress, d’une beauté voluptueuse et sculpturale, est devenue un véritable mythe sexuel du cinéma des années 60. Elle a émergé de l’eau sur une plage avec un bikini suggestif en 1962 et a conquis le monde en tant que première James Bond girl. Ursula et Belmondo se sont rencontrés en 1965 sur le tournage du film « Les tribulations d’un Chinois en Chine ». Ce ne fut pas une rencontre aveugle, ni une présentation par un ami, encore moins une rencontre fortuite dans un entrepôt. Non, ils se sont vus pour la première fois sur le plateau de tournage.
Belmondo n’a pas eu besoin de demander : « Qui est cette fille ? ». À cette époque, il n’y avait pratiquement aucun homme qui ne connaissait pas, et surtout n’avait pas rêvé de, une telle beauté. Ursula était gravée, ou plutôt immortalisée, dans la fantaisie de la plupart de l’humanité. Pour Ursula, Belmondo n’était pas non plus un inconnu. Comme presque toutes les femmes de l’époque, elle connaissait cet homme surnommé le plus laid du cinéma français, mais possédant une séduction et un charisme uniques.
On dit que lorsque les amis de Belmondo ont appris qui serait sa partenaire, ils l’ont averti : « Fais attention, c’est la femme la plus belle du monde ». L’attraction était mutuelle. Belmondo n’était pas intimidé par sa beauté et, sans le vouloir ou plutôt en le voulant, il lui offrait un aphrodisiaque irrésistible pour presque toutes les femmes : il la faisait rire. Les rires d’Ursula en écoutant ses anecdotes résonnaient partout. Plus d’un doit avoir pensé : « C’est bon, il n’y a aucun moyen d’échapper à l’envoûtement de quelqu’un qui te fait rire ».
Les magazines people ont été fous de la relation entre Ursula Andress et Jean Paul Belmondo. Ils sont restés ensemble pendant plus de sept ans. Depuis 1959, Belmondo était marié à la danseuse Élodie Constantin, avec qui il avait également deux enfants, Florence et Paul. Ursula, en revanche, venait de divorcer de John Derek, le réalisateur qui la définissait comme sa « plus belle création ». On dit qu’avec la rupture, l’actrice a laissé une empreinte si profonde en lui que Derek a cherché à l’imiter dans ses relations suivantes : Linda Evans et Bo Derek.
Pendant un an, ils ont maintenu leur relation secrète jusqu’à ce que l’acteur obtienne le divorce. Il s’est séparé d’Élodie sans querelles ni affrontements, peut-être parce qu’elle a accepté qu’une mortelle ne peut pas rivaliser avec une déesse. Les enfants sont restés sous la garde de la mère mais passaient beaucoup de temps avec leur père et sa nouvelle compagne. Avec le divorce réglé, ils étaient libres de s’aimer et de se montrer.
Ils ont vécu leur amour entre Paris et Ibiza, avec quelques escales en Suisse et de longs séjours à Majorque. À chaque fois qu’ils étaient photographiés, ils semblaient sereins, souriants, amoureux. En 1971, sans annonces ni déclarations, ils se sont séparés. Ils se sont croisés lors de fêtes et de festivals. Loin des disputes et des reproches, on les voyait discuter comme de vieux amis ou de grands amants. Le temps a passé, et chacun a suivi son chemin. Au cinéma, Belmondo a continué à briller et à se consolider comme l’une des plus grandes figures de son pays. Ursula, quant à elle, a privilégié des rôles courts mais très bien rémunérés.
Les Tribulations d’un Chinois en Chine (1965) Bande Annonce VF
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