« Doha, The Rising Sun », nouveau film d’Eimi Imanishi sur le Sahara Occidental

La película DOHA The Rising Sun no solo sirve como una reflexión conmovedora sobre la búsqueda universal de pertenencia en el mundo desubicado y desilusionado de hoy, sino que también proporciona una plataforma para destacar una región a menudo pasada por alto: el Sáhara Occidental y su pueblo.

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Eimi Imanishi est une citoyenne américano-japonaise qui a grandi en France. Elle a obtenu son BFA à la Slade School of Fine Art de l’University College de Londres, où elle s’est spécialisée en sculpture.

Eimi a écrit et réalisé Battalion To My Beat (2016), un court métrage narratif tourné dans les camps de réfugiés du Sahara occidental en Algérie avec un casting de réfugiés. Le film a été présenté en première au TIFF, projeté dans les principaux festivals du monde et a remporté le prix Canal+ du meilleur court métrage international au Festival du Court Metrage de Clermont-Ferrand en 2017.

Selon Variety, Eimi développe son premier long métrage intitulé DOHA The Rising Sun (Doha, le soleil levant), avec le soutien du Sundance Feature Film Program, du BFI London Micro Market et de la Maison des Scénaristes à la Marche du Film de Cannes 2017.

Le film, écrit et réalisé par Imanishi, suivra Mariam, une jeune femme contrainte de retourner chez elle au Sahara occidental lorsqu’elle est expulsée d’Europe. À la dérive dans l’endroit même qui était autrefois chez elle, elle recherche désespérément les moyens de prendre le contrôle de sa propre vie.

D’après la même source, son financement est assuré par l’Instituto de la Cinematografía y de las Artes Audiosisuales (ICAA), l’Institut Català de les Empreses Culturals (ICEC), la McMillan-Stewart Foundation et l’Institut Sundance. Les sociétés de production comprennent Dialectic basée aux États-Unis, Incognito Films et Virginie Films en France, ainsi que Un Capricho De Producciones en Espagne.

« Doha – El Sol Levante » mettra en vedette un casting composé d’acteurs professionnels et non professionnels. Il sera tourné en Algérie au printemps 2024. Frida Marzouk sera la directrice de la photographie, Anna Chwaliszewska la scénographe et Marina Pedreño la costumière, précise Variety.

« L’histoire du film est très chère à mon cœur et a ses racines à Barcelone, en Espagne. Mon ex-mari sahraoui et moi nous y sommes rencontrés en 2003, et c’est à travers lui, sa famille et ses amis que j’ai appris à connaître le Sahara occidental et la culture de cette région unique et éloignée du monde », a déclaré Imanishi dans un communiqué. « Le film est une compilation des histoires que j’ai rassemblées sur deux décennies – certaines de manière curieuse, certaines accidentellement, certaines craintivement sous la censure – et reflète mes propres expériences de vie au Sahara occidental en tant qu’étrangère et en tant que femme. Les lieux décrits dans le scénario sont donc des endroits réels auxquels je suis liée, et les personnages sont basés sur les Sahraouis qui ont le plus profondément marqué ma vie ».

Les producteurs ont ajouté : « Le film sert non seulement de réflexion poignante sur la quête universelle d’appartenance dans le monde désarticulé et désillusionné d’aujourd’hui, mais offre également une tribune pour mettre en lumière une région souvent négligée : le Sahara occidental et son peuple. Le style visuel unique et la voix narrative d’Eimi, imprégnés de sa connaissance profonde et de son amour pour cette communauté, résonneront sans aucun doute profondément en nous. »

Synopsis Mariam, une jeune femme rebelle, est expulsée d’Espagne après y avoir vécu pendant cinq ans et est contrainte de retourner dans son pays d’origine, le Sahara occidental.

Elle traverse la frontière de sa patrie avec la culpabilité de son échec à réaliser le rêve européen et en colère que l’indépendance qu’elle a vécue en Espagne lui soit maintenant retirée. Prise dans un tourbillon d’émotions, le film suit la lutte de Mariam pour rassembler un sens de l’identité et du but dans un endroit qui lui semble à la fois familier et aliénant à son retour.

La chaleur de sa famille et de sa maison offre initialement un ancrage à Mariam. Cependant, voyant ses tatouages et ses valeurs occidentalisées, sa mère et sa sœur poussent Mariam à se conformer aux normes de genre et culturelles de leur communauté. Étouffée par leurs attentes, Mariam se tourne vers d’autres à la recherche de réconfort. Elle cherche refuge auprès de son frère et de son cercle de trafiquantes de haschich, dont l’autonomie relative et le mode de vie marginalisé la reflètent.

Mariam renoue également avec son ex-petit ami Sidahmed, qui a voyagé en Espagne avec elle mais a été expulsé avant elle, après que les autorités espagnoles les aient séparés. Ignorante de ce que Sidahmed a vécu après leur séparation, Mariam se lance dans une tentative de raviver leur intimité. Bien que cette mission lui donne un sentiment de but et d’appartenance, elle ne réalise pas que ses efforts ne font qu’aggraver le traumatisme de Sidahmed.

Lorsque tous les efforts mal dirigés de Mariam éclatent en plein visage et que Sidahmed commet l’irréparable, Mariam tente désespérément de s’enfuir à nouveau en Espagne. Elle demande à son oncle de la faire passer clandestinement sur son bateau de pêche, mais alors qu’elle flotte dans les eaux ouvertes de l’océan Atlantique, elle découvre inopinément qui elle est vraiment et la véritable signification de l’appartenance.

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