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Mohamed Moslem
Le régime marocain, à travers l’une de ses factions influentes, a finalement reconnu son implication dans le trafic de drogue vers l’Algérie, un sujet souvent évoqué par les responsables algériens et qui a été l’une des raisons qui ont conduit les autorités algériennes à rompre les relations diplomatiques avec Rabat.
Cette reconnaissance a été portée par le front médiatique du régime marocain en France, représenté par le magazine « Jeune Afrique », qui a révélé que Kacem El-Mir, ancien député du parti « Authenticité et Modernité », créé par Fouad Ali El-Himma, conseiller du roi du Maroc Mohammed VI et homme puissant au royaume Alaouite, « était responsable du transit de drogues du nord du Maroc vers l’Algérie ».
Cette fuite fait suite à l’explosion de ce qui est devenu connu sous le nom de « scandale Pablo Escobar du Sahara », dans lequel ont été impliquées d’éminentes personnalités politiques et sportives du régime marocain, comme Abdenbi Bioui, gouverneur d’Uxda, et le président du Wydad Athletic Club marocain de Casablanca, Saïd Naciri, est placé en détention dans l’attente d’une enquête.
Cet aveu n’aurait pas été publié par le magazine Jeune Afrique, connu comme le « porte-parole » du régime marocain, s’il n’y avait pas eu du sable qui bougeait dans les roues des palais alaouites de Rabat, dans le cadre de scénarios visant à frapper et exclure certaines personnalités influentes du régime, notamment l’homme fort Fouad Ali El Himma, conseiller du roi, qui se trouve sur una chaise éjectable.
Les principaux accusés dans le scandale du « Pablo Escobar du Sahara » sont des membres du parti du conseiller du roi, Fouad Ali El-Himma, ce qui fait que de nombreux observateurs au Royaume du Maroc et même à l’extérieur considèrent qu’ils sont les principales cibles derrière l’explosion du scandale, sans l’étouffer, mais aussi en le faisant circuler sur une plateforme médiatique (Jeune Afrique), connue comme le porte-parole du régime marocain et le puissant conseiller du roi.
Des militants marocains ont évoqué sur les réseaux sociaux la décision du roi marocain de retirer les pouvoirs étendus d’Ali El Himma à l’intérieur du palais, avant de se rendre dans ses stations balnéaires africaines des îles Seychelles et de la République de Tanzanie, et plus particulièrement sur l’île de Zanzibar, où il a décidé d’y construire un palais, selon ce que rapporte le journal marocain « Le Desk ».
Jusqu’à récemment, les personnalités impliquées dans le scandale du « Pablo Escobar du Sahara » figuraient parmi les noms qui fluctuaient dans le bonheur du régime et parmi les décideurs en raison de leur proximité avec l’homme influent du palais, ce qui signifie que la chute de ces Les noms sont considérés comme une indication de la chute de ceux qui leur ont assuré la protection et occupé des postes suprêmes.
Nul doute que l’hebdomadaire Jeune Afrique, qui ne parle que d’une voix depuis Rabat, ose critiquer les hommes de Fouad Ali El-Himma, comme preuve qu’il a reçu des instructions pour procéder à une liquidation médiatique en vue de l’éviction politique de l’influent homme dans le palais Alawi.
Depuis de nombreuses décennies, l’Algérie n’a cessé d’appeler les autorités marocaines à stopper le flux de drogue en provenance de la frontière marocaine. Les services de sécurité, la gendarmerie et l’armée ont également pu saisir des tonnes de drogues et d’hallucinogènes et ont prévenu leurs homologues marocains que toute réduction des tensions entre les deux pays dépend de l’arrêt du déversement de substances interdites et toxiques vers l’Algérie, avant que la crise ne se développe et a ensuite conduit à la rupture des relations bilatérales.
Source : Echouroukonline, 10/01/2024
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