Maroc Confidentiel

L’Algérie réduit la TVA pour investir dans les champs matures

Etiquettes : Algérie, TVA, champa matures, pétrole, gaz, Sonatrach, Fethi Arabi, Total, ENI,

La nouvelle loi en Algérie a modifié l’environnement d’investissement pour attirer les compagnies pétrolières internationales en réduisant significativement les taxes, tout en supprimant les droits de douane et les taxes sur la plupart des équipements importés d’exploration et de production, rapporte Africa Oil Gas report.

Selon Fethi Arabi, Vice-Président du Développement des Affaires et du Marketing chez Sonatrach, la société pétrolière et gazière d’État algérienne ne cherche pas seulement à offrir des actifs d’exploration, mais veut aller au-delà en proposant le développement d’actifs sur des gisements matures. « Nous avons des activités d’exploration dans différentes zones, notamment dans la zone frontalière des zones offshore, tout en cherchant à développer certaines zones dans le nord du pays, et nous avons plus de 100 découvertes qui restent non développées », a-t-il ajouté.

Arabi a indiqué lors d’un sommet énergétique panafricain que la nouvelle loi réformée en Algérie prévoit des exonérations de TVA pour les activités professionnelles dans le secteur pétrolier et gazier.

Il a expliqué que Sonatrach était maintenant activement engagée dans des partenariats et des discussions avec plus de 20 compagnies pétrolières et gazières, aboutissant à d’importants contrats. La multinationale TOTAL et l’explorateur italien ENI sont deux grandes entreprises européennes qui ont placé les opérations en Algérie en haut de leur liste stratégique au cours des 10 derniers mois.

Le dernier rapport trimestriel de TOTAL pour le troisième trimestre 2023 mentionne en bonne place dans sa stratégie énergétique la « partenariat avec Sonatrach pour augmenter la production des champs de Tin Fouye Tabankort ». Également en haut de la liste, il y a le plan de TOTAL de « prolonger jusqu’en 2024 la livraison de 2 millions de tonnes par an de GNL en France et de développer des projets d’énergie renouvelable en Algérie ».

« Ces collaborations devraient mobiliser près de 6 milliards de dollars, améliorant la qualité du pétrole brut, du condensat, du GPL et du gaz naturel, tout en prolongeant la durée de vie des gisements existants, entraînant une production supplémentaire estimée à près d’un milliard de barils équivalent pétrole », a expliqué Arabi.

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