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État palestinien : Riyad accepte un engagement de principe

Etiquettes : Israël, Gaza, Hamas, Palestine, Arabie Saoudite, Etats-Unis, normalisation, Accords d’Abraham,

Mohamed Ben Salmane accepte seulement un engagement initial d’Israël à établir un État palestinien, mais n’exige pas nécessairement de voir des mesures effectives en faveur d’un tel État.

Les détails dans cet article de la chaîne israélienne Channel 12 :

Pression en Arabie Saoudite : Riyad renonce à la principale demande d’Israël

Des sources haut placées dans la région ont déclaré que Mohammed ben Salmane accepterait de recevoir un engagement de principe d’Israël pour la création d’un État palestinien.

L’Arabie Saoudite acceptera de renoncer à sa principale exigence d’Israël en échange d’une normalisation, comme l’a rapporté ce matin (vendredi) l’agence de presse Reuters. Plusieurs sources au courant des détails ont déclaré que Riyad accepterait de se contenter uniquement d’un engagement politique de principe de la part d’Israël pour établir un État palestinien, mais n’exigerait pas nécessairement de voir des mesures concrètes vers une démarche d’une telle envergure. Dans une tribune du Washington Post du célèbre journaliste David Ignatius, il est souligné que le délai pour tout processus de normalisation entre les pays est de plus en plus court et que la guerre à Gaza met en danger son apparition.

L’Arabie saoudite n’insistera pas pour que des mesures concrètes soient prises sur le terrain en vue de la reconnaissance par Israël d’un État palestinien comme condition de la normalisation, et se contentera plutôt d’une déclaration de soutien à une solution à deux États, selon des sources de haut rang au Moyen-Orient. Riyad souhaite vivement promouvoir cet accord, dans le cadre duquel une vaste alliance de défense sera promue avec les États-Unis, à l’instar de l’accord de défense similaire entre les États-Unis et les pays de l’OTAN.

Dans les prochains jours, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken effectuera sa cinquième visite au Moyen-Orient depuis le début de la guerre. Selon le Washington Post, Blinken pourrait commencer sa visite en Arabie saoudite et, de là, atteindre Israël. Au centre de la visite du ministre américain, la reprise des pourparlers de normalisation. Il y a quelques jours, le réseau Bloomberg a rapporté que les États-Unis et l’Arabie Saoudite avaient récemment repris les négociations sur la création d’une vaste alliance de défense – pour la première fois depuis le 7 octobre.

Le Washington Post a également rapporté que les États-Unis avaient informé Israël que le processus de normalisation devait progresser dans les deux prochains mois, après quoi la fenêtre de temps pour cela pourrait se fermer. l’administration Biden devra approuver l’accord au Sénat d’ici juin, après quoi il y aura de réelles difficultés à le promouvoir en raison de la proximité des élections présidentielles qui auront lieu début novembre.

Ces derniers jours, il est évident que l’administration Biden a intensifié ses efforts pour faire avancer sa vision régionale, qui comprend la normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite et la création d’un État palestinien dans les territoires de Gaza et de Judée-Samarie. Selon de nombreux rapports parus ces derniers jours dans les médias américains, l’administration Biden se prépare à reconnaître un État palestinien d’une manière inhabituelle et unilatérale. Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a déclaré à plusieurs reprises la semaine dernière qu’une mesure similaire était également envisagée à Londres, qui pourrait être mise en œuvre dès l’annonce d’un cessez-le-feu à Gaza, sans attendre la fin officielle et définitive du conflit. guerre qui, selon Cameron, pourrait prendre plusieurs années.

Martin Indyk, ancien ambassadeur américain en Israël, a déclaré au Washington Post : « Biden veut faire avaler la grenouille à Bibi (et accepter un accord avec l’Arabie saoudite qui inclurait la création d’un État palestinien), ou lui faire vomir la grenouille. » (permettant ainsi la formation d’un autre gouvernement avec les opposants qui pourraient accepter de bouger).

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