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Selon le Mouvement Al Binaa, la décision effective d’ouvrir les deux postes frontaliers entre les deux pays est considérée comme une décision stratégique qui facilitera l’accélération de la réalisation du projet de route terrestre entre la ville de Tindouf en Algérie et la ville de Zouérat en Mauritanie.
Le mouvement Al Binaa a appelé à la réalisation d’une unité préliminaire entre la Tunisie, l’Algérie, et la Mauritanie, jusqu’à ce que les obstacles à l’adhésion des autres pays soient levés.
Dans un commentaire sur la visite du président mauritanien en Algérie, il a salué le lancement des projets stratégiques communs qui, selon lui, apporteront certainement une grande valeur ajoutée à la coopération entre les deux pays fraternels, indiquant une élévation des relations bilatérales à un nouveau niveau d’intégration politique, économique et social.
Il a souligné que la décision effective d’ouvrir les deux postes frontaliers entre les deux pays est une décision stratégique qui facilitera l’accélération de la réalisation du projet de route terrestre entre la ville de Tindouf en Algérie et la ville de Zouérat en Mauritanie.
Selon le mouvement, la réalisation de la zone de libre-échange contribue à promouvoir la situation sociale et le développement des habitants de la bande frontalière des deux pays, renforçant la sécurité et la stabilité dans leur environnement vital. Cela intervient à un moment où la région côtière et désertique traverse une période de tensions croissantes, d’instabilité et de perturbations en raison des crises internes de certains de ses pays alimentées par des agendas externes et des entités parasitaires bien connus de tous, suivies de la rupture des liens et de la sortie de l’ombre de l’ancien colonialisme.
D’après Al Binaa, l’Algérie et la Mauritanie font face à des défis communs et des aspirations légitimes qui se concrétiseront à l’avenir, avec l’aide de Dieu, dans d’autres projets reflétant des niveaux élevés de coopération, de coordination et de partenariat pour réaliser l’intégration économique et sociale souhaitée, permettant aux deux pays de jouer des rôles clés dans la région du Maghreb arabe et de la côte africaine, incitant d’autres partenaires des pays du Maghreb arabe, en particulier la Tunisie, à participer.
Il a souligné que si nous ne parvenons pas à réaliser une intégration maghrébine pour chaque pays en raison de la situation des autres pays, cela « n’empêche pas la construction d’une situation d’unité maghrébine pour les trois pays de la Tunisie, de l’Algérie et de la Mauritanie comme première étape jusqu’à ce que les obstacles soient levés et que les autres pays se joignent, ce qui réjouira et réconfortera tous les citoyens de nos pays maghrébins ».
Il convient de noter que Bengrina, qui dirigeait récemment un parti participant au gouvernement, a appelé à la revitalisation du projet de l’Union du Maghreb arabe, à la réactivation de ses institutions et à la recherche de nouvelles formules pour le mettre en œuvre.
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