Affaire Pegasus: Les services secrets espagnols innocentent le Maroc

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Dans le même temps, le rapport fait explicitement mention des activités de l’Etat Islamique menées par la Chine et la Russie en Espagne.

Un nouveau rapport contredit les affirmations des parties hostiles au Maroc, qui accusent fréquemment Rabat d’être impliqué dans des activités d’espionnage visant des responsables espagnols.

Le rapport annuel de sécurité nationale 2023 ne fait aucune référence au Maroc dans la section « Espionnage », contestantallégations selon lesquelles le Maroc serait impliqué dans l’utilisation du logiciel espion Pegasus contre des militants, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et d’autres responsables lors de la crise de 2021 entre Rabat et Madrid.

Malgré les accusations persistantes portées contre le Maroc, le rapport ne fait aucune mention ni référence au pays d’Afrique du Nord comme étant impliqué dans des opérations d’espionnage présumées.

Le rapport fait écho à la position du gouvernement espagnol, qui nie l’implication présumée du Maroc dans une affaire d’espionnage visant des responsables espagnols.

En mars de l’année dernière, l’agence de presse espagnole EFE, citant des sources gouvernementales espagnoles, rejetait les allégations d’espionnage non prouvées visant le Maroc.

Les sources ont qualifié ces allégations de « simples spéculations » et ont demandé : « Sur quoi se basent ces accusations ? »

Les allégations concernant PegasusCes allégations ont été révélées en 2021 après que les ONG Amnesty International et Forbidden Stories ont accusé le Maroc d’utiliser le logiciel espion Pegasus pour espionner des militants, des journalistes et des responsables étrangers.

En réponse, le gouvernement marocain a demandé à Amnesty International et à Forbidden Stories de fournir des preuves pour étayer leurs affirmations.

Mais l’ONG et son consortium de médias n’ont pas réussi à présenter des preuves prouvant l’implication présumée du Maroc dans l’utilisation du logiciel espion.

Malgré le manque manifeste de preuves à l’appui des allégations de Pegasus visant le Maroc, des membres du Parlement européen (MPE) se sont engagés dans des campagnes hostiles contre le pays d’Afrique du Nord.

En juin de l’année dernière, le Parlement européen a adopté une résolution demandant une enquête sur l’utilisation présumée du logiciel espion Pegasus par ce pays d’Afrique du Nord.

Dans la résolution, les députés affirment qu’il existe de « fortes indications » que le Maroc utilise Pegasus.

Le Maroc a réagi avec fermeté à ces allégations, condamnant les campagnes hostiles du Parlement européen contre l’intégrité territoriale du Maroc et l’ingérence dans son système judiciaire.

En février dernier, un avocat représentant le Maroc dans l’affaire Pegasus a réitéré l’absence de toute preuve liant le Maroc à l’utilisation de Pegasus.

Mention explicite de la Chine et de la Russie

Si le rapport annuel de sécurité nationale 2023 ne fait aucune référence au Maroc, il évoque la présence de services de renseignement (EI) chinois et russes.

« L’EI chinois reste très actif dans l’obtention d’informations sur les décisions de l’UE et de l’OTAN, en particulier celles liées à la position de l’UE sur des sujets qui intéressent la Chine », peut-on lire dans le rapport.

Il mentionne également l’utilisation d’« agents non traditionnels » par les services de renseignement chinois pour obtenir des informations ainsi que pour « interférer dans les décisions administratives affectant les intérêts de la Chine ».

Quant à la Russie, le rapport indique que le pays a continué à « s’appuyer sur des outils hybrides traditionnels tels que les agents d’influence, les ONG et les associations pro-russes ».

Selon le rapport, les services de renseignement russes continuent notamment de « mener des activités de renseignement » visant à recueillir des informations sur la guerre en Ukraine.

« La présence limitée d’agents de renseignement russes en Espagne et la difficulté qu’ils éprouvent à en accréditer de nouveaux obligent l’EI russe à utiliser d’autres outils pour développer ses activités. »

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