Cause palestinienne: La grande victoire de la diplomatie algérienne

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L’adoption de projet de résolution d’adhésion de la Palestine comme membre à part entière au sein de l’organisation onusienne, présentée par l’Algérie est un grand succès pour le Peuple Palestinien et sa cause et aussi pour la détermination de la diplomatie algérienne, qui ne cessait de défendre l’octroi de ce statut depuis janvier dernier, date de son entrée comme membre non permanent au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Par Mehdi Messaoudi

Même le véto américain du 18 avril dernier, n’a pas découragé la diplomatie algérienne à arracher le droit du peuple palestinien d’avoir un statut de membre à part entière dans la perspective de la concrétisation de la solution des deux Etats, cautionnée par la communauté internationale.

Si cette adhésion est fort symbolique, il en demeure, que la dynamique de la reconnaissance de l’Etat palestinien par plusieurs pays européens membres de l’Union européenne, n’est qu’une question d’heures, après les déclarations des responsables irlandais, slovènes et espagnols, soutenant cette tendance. Des reconnaissances qui viennent de pays traditionnellement alliés de l’entité sioniste.
Cette tendance de reconnaissance met à mal ceux qui continuent de croire aux Accords d’Abraham et de la normalisation avec l’entité sioniste. Des accords d’Abraham annonciateurs sans aucun doute, de l’enterrement de la cause palestinienne et de la mise en oeuvre du « deal du siècle » cher à l’ancien président américain Donald Trump, et qui s’avère une nouvelle Déclaration de Balfort, dans le processus de Sykes-Pikot.

A travers l’adhésion de la Palestine comme membre à part entière au sein de l’ONU, l’Algérie réécrit l’histoire entamée avec son rôle dans l’entrée de la Chine Populaire au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, de l’exclusion du régime d’Apartheid de l’Afrique du Sud de l’organisation onusienne, ainsi que le rôle permettant à l’ancien président palestinien et président de l’OLP, Yasser Arafat de prononcer son mémorable discours devant l’assemblée générale de l’ONU, en 1974, à l’occasion de sa présidence de la 29ème session de l’instance internationale.

Cette invitation a été effective suite aux efforts de la diplomatie algérienne, concrétisée par un vote pour de 104 membres, 4 contre dont ceux de l’entité sioniste et son alliée américain et 20 abstentions. Lors de sa première allocution devant l’Assemblée générale de l’ONU, le 13 novembre 1973, le Feu président Arafat déclarait que le but de son organisation demeure la création en Palestine d’un État souverain et démocratique. Le 22 novembre 1974, l’Assemblée générale de l’ONU reconnaît les droits inaliénables des réfugiés palestiniens de retrouver leurs maisons et leurs biens. Elle affirme également le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Dans une seconde résolution, l’OLP se voit octroyer le statut d’observateur et est considérée comme acteur principal dans l’établissement d’une paix durable au Moyen-Orient. L’OLP était la première ONG à prendre part à une assemblée plénière de l’ONU.

50 ans après, l’Algérie refait le même coup, dans la foulée du niet prononcé en septembre 2020, par le président Tebboune,à toute normalisation avec l’entité sioniste sans la reconnaissance de la Palestine comme Etat indépendant et sa capitale El Qods. Une détermination, contre vent et marrées des défaitistes et fantoches, concrétisée par un dialogue inter-palestinien et la signature de la Déclaration d’Alger en octobre 2022, quelques jours avant la tenue du Sommet arabe de novembre 2022, coïncidant avec le 68ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre.

Le génocide du peuple palestinien perpétré par l’entité sioniste confirme la justesse de la position et des principes de l’Algérie vis à vis de la cause palestinienne.

Algérie 54

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