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La demande du procureur du tribunal de Nuremberg de traduire en justice Netanyahou et Gallant pour « crimes contre l’humanité » a laissé les sionistes sous le choc.
Netanyahou a longuement accusé le tribunal – et la terre entière – d’être « antisémite », un terme dont les sionistes se servent habituellement pour désigner les goyim qui refusent de les servir aveuglément.
L’idée du procureur du tribunal de Nuremberg était d’éviter d’être accusé de partialité en ne poursuivant pas de Palestiniens. C’était bien mal connaître les juifs. Ils ont été encore plus estomaqués de se voir traiter à égalité avec des goyim.
La décision de poursuivre la direction du Hamas démontre exactement l’inverse de ce que disent les sionistes, à savoir le biais philosémite de l’institution.
Je ne vois absolument rien que l’on puisse reprocher au Hamas. Il ne fait que résister à près de 80 ans de persécutions systématiques contre son peuple, muré vivant dans un ghetto régulièrement bombardé par l’armée israélienne.
C’est donc par complaisance vis-à-vis des sionistes que le procureur a ajouté des dirigeants du Hamas à cette liste.
Du côté de la France, c’est l’embarras. Depuis sept mois, médias et gouvernement martèlent que les sionistes ont le droit de tuer qui bon leur semble en Palestine et dans les quantités de leur choix parce que « c’est de l’autodéfence ».
Macron et ses coquins, qui se servaient du tribunal de Nuremberg pour diffamer Vladimir Poutine et la Russie, ne peuvent pas du jour au lendemain qualifier de fraude l’institution à laquelle ils participent.
Netanyahou ne craint rien, bien entendu. Tout cela est symbolique. En revanche, les sionistes ne bénéficieront plus du monopole du mythe de l’holocauste pour agir en toute impunité. C’est ce monopole qui est en train de s’effondrer et c’est catastrophique pour la mouvance sioniste.
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