Maroc Confidentiel

L’allégeance de la CAF aux desseins marocains n’a aucune limite

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Par Azouaou Aghiles

Ce n’est, évidemment, jamais fini avec les magouilles dans le camp marocain. La finale de la Coupe de la CAF dont les clameurs ne sont pas encore tues et remportée par les Egyptiens du Zamalek sur une toute petite mais tellement précieuse réalisation, si elle s’est jouée sur le rectangle vert en consacrant en toute logique le successeur de l’USM Alger, victime d’un déni de justice avec la complicité de responsables « cafistes » transformés en exécuteurs de basses œuvres.

La CAF joue maintenant et ce n’est pas une surprise, les prolongations en raison des protestations du « malheureux » finaliste qui doit sa présence à ce stade de la compétition grâce au fameux coup du maillot et de la carte usurpée du Sahara Occidental arborée à l’occasion.

Une provocation qui ne passera certes pas mais que le club de Soustara, tout près d’un second sacre consécutif payera chèrement. Sans gros regrets pour les Rouge et Noir qui gagnent au passage une bataille politique en attendant de l’emporter sur le plan juridique.

Maintenant que le dossier est à l’étude devant une juridiction internationale neutre, le Tribunal Arbitral du Sport (Tas), les échos en provenance de Lausanne semblant favorables selon ce que rapportent des officiels de la Faf qui gardent, à l’instar de la direction usmiste, bon espoir de voir le droit l’emporter.

La finale retour de la Coupe de la CAF, disputée dimanche soir dans le chaudron du stade du Caire devant un public record, n’est pas encore finie. Même si le terrain, seul, a parlé en consacrant le club le plus méritant, le Zamalek, dont les milliers de fans n’arrêtent pas de fêter ce qui tourne à un véritable triomphe devant un adversaire chérifien acceptant mal un verdict qu’il espérait, encore une fois, sortir des manches du prestidigitateur, Fawzi Lekjaâ.

Cette fois, n’a pas trouvé la parade pour inverser la tendance qui voulait au départ que ses protégés n’avaient aucune chance de s’imposer balle au pied. Disons en dehors des dons incomparables de l’intéressé dont l’influence dans les arcanes de la Caf fait scandale.

La finale du Caire a pris fin sur le terrain ? Oui et en toute logique, la formation égyptienne, maîtrisant son sujet avec une banderille assassine qui suffit largement à son bonheur et à celui de son public venu en force les aider à atterrir sur le toit d’Afrique. Mais, et il y a un mais, une autre partie, pernicieuse celle-là, vient de commencer.

Ainsi en a décidé la direction de la Renaissance Sportive de Berkane qui, en toute « sportivité » et, c’est presque inévitable avec l’aide de la CAF, a décidé d’en appeler aux coulisses. Un terrain où leur mentor excelle plus que tout.

Au moment où la fête battait son plein dans toute l’Egypte, cette même direction « berkanie » (mauvaise perdante ?) a trouvé les deux raisons principales justifiant l’échec de son équipe : la prestation de l’arbitre de la rencontre, sévèrement remise excelle, en plus de l’organisation de la partie égyptienne.

Evidemment, en toute logique, l’instance africaine n’a pas tardé à réagir en signalant d’abord « les mauvais agissements des supporters égyptiens au stade international du Caire » et condamnant fermement « les atteintes à la sécurité et le mauvais comportement des spectateurs pendant et après la finale retour » par la voie d’un communiqué qui se veut ferme.

Pas la peine de signaler, dans la foulée, le zèle avec lequel elle a saisi ses commissions compétentes « pour enquête et prendre des mesures disciplinaires si nécessaire, sur les incidents et le comportement du Zamalek SC, de ses joueurs, des officiels et de toute autre partie (le club Berkane sans le citer ?) pendant et après le match. Loin, très loin, du parti-pris sans limites dans le traitement de l’affaire du maillot de la honte et la célérité avec laquelle l’USM Alger a été privée de ses droits élémentaires.

Sans faire de tapage, le Zamalek, en bon vainqueur et en pleine festivités, se donne le temps de préparer la riposte, nous assure-t-on.

Le Jeune Indépendant, 23 mai 2024

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