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Coup d’État déjoué au Congo: Des citoyens américains et britanniques jugés après un

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Etiquettes : Congo, américains, britanniques, coup d’Etat, jugement, mercenaires,

Par Ange Adihe Kasongo

KINSHASA, 7 juin (Reuters) – Plus de 50 accusés, dont six de nationalité américaine, britannique, canadienne ou belge, ont comparu vendredi devant un tribunal en République démocratique du Congo pour avoir participé à un coup d’État manqué et pour d’autres infractions passibles de la peine de mort.

Des hommes armés ont brièvement occupé un bureau de la présidence dans la capitale Kinshasa le 19 mai avant que leur chef, Christian Malanga, un politicien congolais basé aux États-Unis, ne soit tué par les forces de sécurité.

Les accusés comprennent le fils de Malanga, Marcel Malanga, âgé de 22 ans, deux autres citoyens américains et les trois autres détenteurs de passeports étrangers. Tous ont des racines congolaises.

Le premier jour du procès militaire s’est déroulé sous une tente dans la cour de la prison militaire de Ndolo, dans la banlieue de Kinshasa. Les accusés se sont présentés vêtus de hauts bleus et jaunes fournis par la prison et se sont alignés devant le juge.

Les 53 personnes sont inculpées de possession illégale d’armes, d’association de malfaiteurs, de terrorisme et de tentatives de déstabilisation des institutions de l’État et de atteinte à l’intégrité de l’État, dont certaines risquent la peine de mort ou de longues peines de prison.

Les accusés ont été identifiés au tribunal et les accusations ont été lues, mais on ne leur a pas demandé de plaider coupable.

Le Congo a levé un moratoire sur la peine de mort en mars, invoquant comme raison la trahison et l’espionnage dans les conflits armés récurrents.

Richard Bondo, un avocat de l’un des détenus américains, Benjamin Zalman-Polun, a déclaré à Reuters qu’il était trop tôt pour parler d’une éventuelle extradition et que la présomption d’innocence s’appliquait.

Il n’a pas été possible de joindre les autres accusés ou leurs avocats pour commenter.

Reuters

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