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Au Maroc, seuls les couples mariés étaient autorisés à partager une chambre d’hôtel, le certificat de mariage faisant foi. Les couples non- mariés qui violent cette prescription encouraient une peine de prison d’un an pour relations hors mariage ( Article 490 du code pénal). Cette interdiction s’appliquait aux Marocains seulement.
Linterdiction vient d’être levé par le gouvernement marocain en vue de renflouer les caisses de l’Etat moyennant le tourisme sexuel en autorisant les relations sexuelles hors-mariage. Une aubaine pour les milliers de jeunes prostituées frappées par le chômage et la pauvreté et dont la situation précaire pousse vers le tourisme sexuel.
Elles sont plusieurs, assises au bar d’un hôtel de Rabat où l’un des principaux voyagistes français loge ses vacanciers. Habillées avec élégance, décolleté plongeant, elles guettent le client. Invitée à prendre un verre, l’une d’elles propose d’emblée ses services: « Je dors avec toi là-haut. Avec les gens de l’hôtel, il n’y a pas de problème. Il faut parler avec eux, c’est tout. Ils me connaissent. » La formalité a un coût. Le personnel fermera les yeux en échange de quelques billets versés à la sauvette.
Au Maroc, la prostitution est interdite. Mais dans la plupart des hôtels fréquentés par les touristes, à Marrakech, Agadir, Essaouira ou Rabat, des jeunes femmes offrent leurs services aux étrangers de passage. Certaines sont des professionnelles. D’autres ne pratiquent le sexe tarifé que de façon occasionnelle. Plus discrète et plus récente, la prostitution masculine existe aussi. Loin des palaces, même des enfants des rues racolent, pour quelques dirhams. Le phénomène se serait amplifié ces dernières années.
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