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La ‘Tolérance ne peut être réalisée puisqu’une de ses illustrations les plus flagrantes est rejetée par les agresseurs israéliens,’ déclare Amar Bendjama
HAMILTON, Canada
L’envoyé algérien à l’ONU, Amar Bendjama, a critiqué vendredi le récit d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU sur la « tolérance » au milieu des « guerres, des conflits, des crises, des massacres et même des génocides au 21e siècle » dans le monde.
Une session a eu lieu au conseil pour discuter de l’impact de « la tolérance et de l’acceptation » sur les menaces internationales et la paix.
S’exprimant lors de la session, Bendjama a déclaré: « La tolérance, un mot qui ne sonne pas bien dans cette enceinte, où nous discutons quotidiennement des guerres, des conflits, des crises, des massacres et même des génocides au 21e siècle. »
Il a souligné que pour parler de tolérance au Conseil de sécurité, ses membres doivent respecter le droit international et la Charte des Nations Unies.
« La tolérance ne peut pas être concrétisée alors que nous sommes confrontés à une agression barbare perpétrée par les forces d’occupation israéliennes contre des civils innocents, y compris des femmes, des filles et des enfants à Gaza et dans les territoires palestiniens occupés, » a-t-il déclaré.
Il a également souligné que « la tolérance ne peut pas être réalisée puisqu’une de ses illustrations les plus flagrantes est rejetée par les agresseurs israéliens, à savoir la solution des deux États, ceux-là mêmes qui déchirent la Charte des Nations Unies et remettent en question le rôle noble de l’ONU. »
Bendjama a affirmé que la tolérance devrait également garantir le droit à l’autodétermination pour les peuples opprimés.
AP
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