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La justice belge s’est délestée du volet marocain de l’enquête appelée « Marocgate », relatif à l’implication des services de renseignements marocains de la DGED, dirigée par Yassine Mansouri, dans la corruption d’eurodéputés.
Selon le journal bruxellois, Le Soir de ce samedi 15 juin, les deux mis en cause dans l’affaire de corruption des députés assiégeant au parlement européen, les marocains Abderrahim Atmoun, actuellement ambassadeur de la royauté makhzenienne en Pologne, et Mohamed Belharache, un officier du service de renseignement extérieur marocain (la DGED), ne sont plus concernés par des poursuites en Belgique.
La même source indique que le 12 avril dernier, quelques jours après avoir entendu le procureur fédéral, la chambre du conseil de Bruxelles a rendu une ordonnance par laquelle elle dénonçait les faits suspectés de corruption, blanchiment et participation à une organisation criminelle à charge d’Abderrahim Atmoun, actuellement ambassadeur du Maroc en Pologne, et Mohamed Belharache, un officier du service de renseignement extérieur marocain (la DGED), à la justice marocaine.
La chambre du conseil a de facto soustrait ce pan de l’enquête à celle que mène la juge d’instruction belge. Si les charges à l’encontre des deux hommes devaient être confortées, ceux-ci ne pourront donc être poursuivis que dans leur pays.
Suite à ce revirement spectaculaire, il est clair que l’indépendance de la justice en Europe n’est qu’un vain mot pour imposer l’hégémonie des intérêts au détriment de la moral et l’équité. a bon entendeur.
Algérie54
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