Maroc Confidentiel

Pour comprendre ce qui se passe en Nouvelle – Calédonie

Etiquettes : Nouvelle Calédonie, France, corps électoral, référendum, colonialisme, kanaks,

Chronologie pour comprendre :

13 septembre 1987 : organisation d’un référendum sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à l’indépendance. Le FLNKS (parti indépendantiste) appelle alors à l’abstention. 59,1 % des électeurs se rendent aux urnes et 98,3 % d’entre eux optent pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République. L’hypothèse de l’indépendance n’étant plus d’actualité, un statut accordant une plus grande autonomie est en préparation.

5 mai 1998 : Lionel Jospin, Premier ministre, le secrétaire d’État à l’outre-mer, les présidents du RPCR et du FLNKS signent l’accord de Nouméa, qui prévoit le transfert de certaines compétences de la France vers la Nouvelle-Calédonie dans de nombreux domaines, à l’exception de ceux de la défense, de la sécurité, de la justice et de la monnaie. Le pouvoir exécutif est confié au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et à son président, qui représente la Nouvelle-Calédonie. Trois scrutins d’autodétermination pour la Nouvelle-Calédonie (indépendance ou maintien dans la République française) doivent être organisé. L’accord prévoit un corps électoral spécifique pour les référendums d’autodétermination afin de limiter le droit de vote des habitants récemment installés.

4 novembre 2018 : un premier référendum d’autodétermination est organisé en application de l’accord de Nouméa. Le non à l’indépendance l’emporte par 56,67% des suffrages exprimés.

4 octobre 2020 : Deuxième référendum d’autodétermination. Le non l’emporte par 53,26% des suffrages exprimés.

12 décembre 2021 : Troisième et dernier référendum d’autodétermination prévu par l’accord de Nouméa. Les indépendantistes, qui ont demandé un report en raison de la crise sanitaire et de la période de deuil coutumier kanak, appellent au boycott du scrutin. Le non l’emporte par 96,5% des suffrages exprimés.

29 janvier 2024 : Présentation en Conseil des ministres de deux projets de loi : un projet de loi constitutionnelle qui modifie le corps électoral de Nouvelle – Calédonie et un autre qui reporte les élections provinciales à la fin 2024. La nouvelle loi prévoit que le corps électoral est ouvert aux électeurs inscrits sur la liste électorale de Nouvelle-Calédonie qui y sont nés ou y sont domiciliés depuis dix ans. Les indépendantistes s’oppose à cet élargissement du corps électoral.

13 mai 2024 : Le projet de loi constitutionnelle sur le corps électoral arrive en discussion à l’Assemblée nationale.

Source : Blog du prof d’histoire – géo qui est aussi coordo ULIS

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