Obayiuwana : Motsepe a conclu un pacte faustien avec Infantino

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Selon Osasu Obayiuwana, journaliste, radiodiffuseur et avocat britannico-nigérian, « il se peut simplement que Motsepe, qui est arrivé à cette position grâce à l’implication de Gianni Infantino, soit tout à fait satisfait des termes de l’accord qu’il a conclu avec ceux qui l’ont aidé à accéder à la présidence et ne voit aucune raison de s’opposer à l’accord qui a été conclu pour y parvenir, car cela lui convient. » Voici le texte de son twit sur le sujet:

Samedi, j’ai eu une conversation avec un ancien haut responsable de la Fédération sud-africaine de football qui a déjà eu des relations avec le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, par le passé.

Je lui ai demandé pourquoi Motsepe capitule face à l’ingérence indue de la FIFA dans le football africain, ce qui donne l’impression qu’il est faible et manque de caractère de leadership. Voici ce qu’il m’a répondu:

« Je suis assez perplexe par la manière dont la FIFA interfère dans la CAF qu’il dirige, car le Motsepe que je connais n’est pas une personne faible. Lorsqu’il n’est pas satisfait d’une situation qu’il veut changer, il peut se montrer très déterminé à obtenir ce qu’il veut. Je l’ai vu de mes propres yeux. Il n’en est pas arrivé là où il est dans la vie en étant faible.

« Il se peut simplement que Motsepe, qui est arrivé à cette position grâce à l’implication de Gianni Infantino, soit tout à fait satisfait des termes de l’accord qu’il a conclu avec ceux qui l’ont aidé à accéder à la présidence et ne voit aucune raison de s’opposer à l’accord qui a été conclu pour y parvenir, car cela lui convient. »

Je suis convaincu par cet argument, car Motsepe n’est pas un imbécile, contrairement à ce que beaucoup de gens disent. Mais l’Afrique paie un prix insupportable pour le pacte faustien qu’il semble avoir conclu. Elle a perdu son droit de contrôler son propre avenir et ses compétitions, comme la CAN et la WAFCON.

Sans un leadership fort capable de défendre les intérêts du football africain contre les attaques extérieures, l’avenir du jeu sur le continent est en effet très sombre.

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