La Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre le leader d’« Ansar Dine » au Mali

En plus d'Iyad Ag Ghali, la Cour pénale internationale a accusé d'autres membres du groupe Ansar Dine de viol et d'esclavage sexuel de femmes à Tombouctou.

Etiquettes : Mali, Cour pénale internationale, CPI, Iyad Ag Ghali, Ansar Eddine, viol, esclavage sexuel,

Vendredi, la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghali, le chef du groupe islamiste « Ansar Dine », qui a pris le contrôle de la ville de Tombouctou, dans le nord du Mali, en 2012.
Le tribunal accuse Ag Ghaly d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité entre janvier 2012 et janvier 2013. Ce mandat d’arrêt a été émis en 2017, mais il a été annoncé hier, vendredi.

Dans le cadre d’affaires précédentes, la Cour pénale internationale a accusé d’autres membres du groupe Ansar Dine de viol et d’esclavage sexuel de femmes à Tombouctou.

Le tribunal a déclaré que les combattants, liés à Al-Qaïda, ont utilisé des haches, des pelles et des marteaux pour détruire des tombes et des sanctuaires historiques qui reflètent la version soufie de l’Islam dans la ville connue sous le nom de « Ville des 333 saints ».

En 2016, la Cour pénale internationale a condamné un membre du groupe à neuf ans de prison après avoir reconnu avoir participé à la destruction de monuments religieux à Tombouctou.

La Cour pénale internationale, seule juridiction permanente au monde pour les crimes de guerre, continue d’examiner les événements survenus au Mali depuis 2012, et les forces françaises et maliennes ont réussi à expulser les rebelles des zones qu’elles contrôlaient en 2013.

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