Maroc Confidentiel

Maroc : Lalla Latifa s’en va avec son secret sur le vrai père de Mohammed VI

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Ce n’est plus un secret pour personne. Après la mort de Hassan II, une de ses femmes, « la mère des princes » Lalla Latifa, s’est marié avec Mohamed Médiouri. De là les interrogations sur le vrai père de l’actuel roi du Maroc, Mohammed VI. Voici un article sur la question dantant de 2004.

D’aprés le journal Le Monde du 06/09/2004: « Mohamed Médiouri était en effet épris de l’épouse légitime de Hassan II, « la mère des princes ». Il l’épousera après la mort du roi, en 1999, et vit aujourd’hui avec elle entre Versailles et Marrakech. »

Oui, effectivement, la mère de Mohamed VI habite actuellement à Neuilly à Paris avec son amant Mohamed Mediouri ancien garde du corps de Hassan II chargé de la sécurité du palais royal.

Au cours de Janvier – Fevrier 2008, Mohammed VI était absent du Maroc pendant plus d’un mois. Il était avec sa mère Lalla Latifa (veuve de Hassan II) et son amant Mohamed Mediouri (père biologique de Mohamed VI) qui habitent ensembles à Neuilly, dans les Hauts-de-Seine, où ils se sont installés. La soeur de Mohamed VI Lalla Hasna vient également de quitter sa résidence de Londres et a acquis – avec son amant français – un joli appartement à Paris, rue Dumont d’Urville dans le seizième arrondissement, à deux pas de celui de la soeur chérie du Roi, Lalla Meriem.

Mohamed Mediouri et Lalla Latifa, partagent leur temps entre leurs deux appartements de la rue de Berry à Paris et du boulevard Maurice Barrès à Neuilly. On les voit parfois rue Winston à la Résidence royale.

Qui est donc ce Mohamed Mediouri que Mohamed VI propose de mettre à la disposition de son ami Sarkozy pour assurer sa protection personnelle contre d’éventuels « cons » au cours de ses bains de foule en France – et à la manière royale makhzénienne marocaine ?

En 1975, la sécurité royale marocaine a pour la première fois un nom, le Département de protection royale (DRP), et un visage, celui de Mohamed Mediouri. Un inspecteur de police de Marrakch qui excelle dans le tir et la boxe. L’homme au teint mat et à la fine moustache colle au monarque chérifien. Il est derière Hassan II sur toutes les photos, en toutes circonstances. Celà lui confère une certaine aura, qui lui permet de grignoter quelques prérogatives aux équipes de la Gendarmerie censées veiller sur Hassan II. Il était donc le Garde du corps du roi et chef des gardes du corps qu´il commandait avec maestria. Mediouri a véritablement été l’homme de confiance de Hassan II.

« La mère de Mohamed VI (Lalla Latifa) était bien souvent confinée au harem avec des dizaines d´autres concubines du roi. Elle ne lui jamais était permis d´avoir des rapports intimes avec ses propres enfants qui étaient confiés, surtout, à des éducateurs juifs. Par contre, elle a eu – avec le consentement secret de son mari – une longue liaison sexuelle avec le policier Mohamed Mediouri qui est, en fait, le vrai père biologique de l´actuel roi du Maroc Mohamed VI. C´est-à-dire que Hassan II était un cocu consentant. Hassan II, lui-même, n´était pas le fils biologique de son « père » officiel Mohamed V, mais celui de Thami L’Glaoui, l’ancien pacha de Marrakech.

« Le jour où le prince (future Mohammed VI) a appris que son vrai père n´était pas Hassan II, mais Mediouri, il a pris sa voiture et il est parti en roulant à tombeau ouvert. Il a alors eu un accident « , rappelle Jean-Pierre Tuquoi, l’auteur du livre « Le dernier roi« .

Comment ce policier s´est-il introduit au palais?

Dans les années 80, marquées par les émeutes urbaines, l’ambiance sociale est généralement tendue mais la vie du roi n’est pas mise en danger. Ce calme relatif permet à Mohamed Mediouri de mener une vie publique « au service de Sa Majesté ». En plus de son travail de garde du corps, Mediouri trouva aussi le moyen de se profiler en « dirigents sportif ». Il n’en a pas oublié sa vocation première pour autant et travaillait d’arrache-pied pour moderniser la sécurité de Hassan II, et celle des princes et princesses.

L’omniprésent Mediouri recrute des jeunes à tour de bras dans les écoles de police, mais également dans les clubs de sport. Mehrad, Fikri et Jaïdi (le trio qui veille aujourd’hui sur la sécurité de Mohammed VI) sont par exemple ses recrues et ses élèves”. La sécurité rapprochée de Hassan II se professionnalisa.

“Lors d’un voyage de Hassan II en Libye, ses gardes du corps ont été dépassés par les bains de foule que s’offrait le colonel Kadhafi. C’est l’une des rares fois où tout le monde, y compris Hassan II, a paniqué. Lorsque l’un des hommes de Mediouri a tenté de former un cordon de sécurité humain avec l’une des gardes du corps du colonel, cette dernière lui a sauvagement mordu la main”, rapporte un ancien cadre de la sécurité royale de Hassan II.

Plus tard, ce sont les escapades du jeune prince héritier Sidi Mohammed (future Mohamed VI) qui donnent du fil à retordre aux durs à cuire engagés au service de Mediouri (et de Hassan II). “Les équipes de Mediouri faisaient également du « renseignement » quand il s’agissait du prince héritier. Il n’était pas rare de voir le prince tentant, au volant de sa voiture, de semer ses gardes du corps, se mettant de facto en danger”, se rappelle un gendarme, en poste près de la plage de Skhirat où le futur Mohammed VI se rendait souvent, vers la fin des années 1990.

Deux intéressants ouvrages sur le Maroc : Notre ami le roi de Gilles Perrault (1990) et Le dernier roi de Jean-Pierre Tuquoi (2001). Leurs auteurs dressent un portrait sans complaisance du régime monarchique et un bilan critique de son règne, citant les propos de nombreux observateurs de la société marocaine : Sur Mohamed VI, par exemple: « Le mémoire qu’il a rendu était bidon. Ce n’est certainement pas lui qui l’a écrit. » (Jean-Pierre Tuquoi) ; « Quand il s’est rendu au sommet de la francophonie au Canada en 1999, il a demandé à être logé à part. Lui et sa cour sont arrivés dans trois Airbus. Il a pris la résidence des chefs d’Etat pour lui seul. Tout cela pour ne rester que vingt-quatre heures » (un observateur) et « Nous sommes noyés dans la corruption, la gabegie et l’inertie de l’administration. Mohammed VI pratique un despotisme enfantin. »

Mohammed VI s´est marié avec Salma Bennani, jeune femme de 25 ans, native de Fès et issue d´une famille d´origine juive.  » Ce mariage est éminemment politique. Les rumeurs sur l’homosexualité de Mohammed se faisaient insistantes. Le palais devait réagir « , analyse l’écrivain Gilles Perrault, dont le livre Notre ami le roi avait été interdit par Hassan II.  » C’est vrai, il y a des rumeurs sur les mœurs du roi. Mais Mohamed VI pense certainement que quand il aura un héritier, on n’en parlera plus « .

Homo, hétéro ? Cette question à une importance au Maroc! Le fait est que par bien des aspects, Mohammed reste mystérieux. Comme Sarkozy, Il peut se montrer colérique « , affirment invariablement les habitués de la Cour.  » Aujourd’hui, nul observateur ne peut se vanter de bien connaître le roi. Il reste, également comme Sarkozy, une dangereux énigme . « C’est peut-être en étudiant le comportement du père que l’on comprend le fils. – explique Jean-Pierre Tuquoi, auteur de l´ouvrage Le Dernier Roi – Hassan II était quelque peu détraqué. Il vivait encore au XVIIe siècle.

C’était quelqu’un de violent. Il battait ou faisait battre ses enfants pour un mot de travers, une mauvaise note, ou pour rien. Le roi a broyé l’existence de tout son entourage. Les enfants ont peut-être été les plus exposés et Mohammed VI en particulier. En qualité de prince héritier, il était en première ligne.  » Gilles Perrault confirme :  » Les enfants d’Hassan étaient battus. La punition classique, c’étaient les coups de cravache. Cela a lourdement pesé sur la personnalité de Mohammed VI. Très tôt, pour compenser le manque d’affection parental, Mohammed se crée un cocon en dehors de sa famille : un groupe d’amis, une petite équipe de fidèles qui partagent ses goûts pour les boîtes de nuit, la danse, les discothèques, le sexe et les autres plaisirs interdits de la vie. Ils ne le quitteront plus. Certains l’accompagnent jusqu´aujourd’hui à des postes clés.

« Le mémoire qu’il a rendu (à l´issue de ses études) était bidon . Ce n’est certainement pas lui qui l’a écrit « , raconte Tuquoi. Au dire de beaucoup, c’est l’ensemble de son cursus scolaire qui ne fut pas des plus brillants. Qu’importe, à l´issue de ses « études », il occupe le poste de coordinateur des services de l’état-major de l´Armée royale.  » Il n’y a pas laissé le souvenir d’un dingue de boulot « , raconte un proche.

Durant cette période, Mohammed sort aussi beaucoup. L’argent ne manque pas. Avec ses frères et sœurs, il dévalise les boutiques à la mode ou s’amuse dans les boîtes et les restaurants, s’offre quelques virées à Londres, Paris ou New York. Le 23 juillet 1999, Mohammed succède à Hassan II, décédé. Il devient roi et se donne des titres : « roi », en tant qu’autorité qui exerce le pouvoir et « amir al mouminim », (« commandeur des croyants »!!!) En dépit de ces titres et d’autres, beaucoup de Marocains préfèrent le surnommer  » Sa Majetski « , en référence à sa passion pour le scooter des mers qu’il pratique régulièrement au large de Rabat. Car Mohammed aime le luxe.

Comme Hassan II, qui comptait plus de costumes que de jours dans l’année, des milliers de cravates et de paires de chaussures, Mohammed s’habille chez les plus grands tailleurs juifs du monde. Certains couturiers, comme Smalto, se rendent régulièrement au Maroc pour renouveler sa garde-robe. image 125 x 110 (JPEG)La  » simplicité  » des grands hôtels internationaux ne lui sied guère.  » Quand il s’est rendu au sommet de la francophonie au Canada, en 1999, il a demandé à être logé à part. Lui et sa cour sont arrivés dans trois Airbus. Il a pris la résidence des chefs d’État pour lui seul. Tout cela pour ne rester que vingt-quatre heures « , raconte un observateur.

À l’instar d’Hassan II, il est un roi nomade. Il réside à Rabat, Agadir, Skhirat et dans les multiples palais dont il dispose.  » Au cours de ses incessants déplacements, Hassan II ne se séparait jamais de ses ministres. En revanche, Mohamed donne l’impression de voyager pour fuir le travail et les rudesses du pouvoir « , souligne Tuquoi. Il n´est vraiment à l’aise qu´à l’ombre de ses palais. Il adore égalament – comme Sakozy – prendre des bains de foule. Après Hassan, il continue la tradition du baise-main.

Un Marocain sur deux est analphabète. Un Marocain sur cinq végète en dessous du seuil absolu de pauvreté, avec moins d’un dollar par jour. 70 % des jeunes rêvent de quitter le pays. Nous sommes toujours noyés dans la corruption, la gabegie et l’inertie de l’administration. Mohammed VI continue à pratiquer le même despotisme que celui de son père.

Au Maroc, c’est la stagnation totale. Le pays est dirigé par une élite de quelques familles le plus souvent d´origine juive qui sont prêtes à tout pour défendre leurs intérêts. Aujourd’hui, la déception est à la mesure de l’espoir né à la mort d’Hassan II.

Aucune de nos institutions traditionnelles, ni le Parlement ni les partis politiques ni même la monarchie, n’a sérieusement entrepris le travail nécessaire de reconstruction.

Source : Radio Islam

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