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Par B. Chellali
Pour l’instant l’élection présidentielle du 7 septembre 2O24 se traduit par une prise de conscience et une confiance de plus en plus visible à la hauteur de l’importance de l’événement. La mobilisation de la classe politique et de la société civile face aux garanties démocratiques de cette élection, la montée en puissance du sentiment national sont les signes de cette confiance retrouvée qui se fait ressentir non seulement au niveau des franges de la société mais aussi au niveau des partis politiques qui ont déjà avancés les noms de leurs candidats respectifs à la course au Palais d’El-Mouradia.
Au fil des étapes de la préparation de ce rendez-vous électoral, c’est toute la citoyenneté relevée qui n’est pas seulement ancrée dans le principe de la démocratie, elle est avant tout politique, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune s’est donné l’occasion de donner encore la parole au peuple souverain.
Aujourd’hui, la suspicion systématique qu’expriment de biens des façons les ennemis du pays, a laissé place à la prise de conscience du citoyenélecteur de tout ce qui est socio-politique et économique en rapport avec l’élection présidentielle particulièrement que le citoyen lui-même est théoriquement au centre de tout le processus politique visant une Algérie nouvelle. En effet, les textes de la République en donnent l’occasion à chaque citoyen et les outils démocratiques pour qu’il manifeste son action citoyenne.
Une action plus positive encore que la capacité avouée des institutions de l’Etat elles-mêmes, puisqu’elles cautionnent et encouragent directement la démocratie participative et la démocratie représentative à tous les niveaux.
En correspondance directe avec la stabilité du pays, sa sécurité intérieur et extérieure, l’élection présidentielle du 7 septembre prochain sert de référentiel dans le cadre du processus démocratique qui donne directement la parole au peuple souverain dans ses choix. La participation des citoyens-électeurs à ce scrutin présidentiel se veut en elle-même une stratégie de stabilité socio-politique. Et dans le contexte actuel de marche vers la réussite de cette importante échéance politique, on relève de prime abord l’engagement manifeste de la classe politique et les mobilisation des citoyens-électeurs qui n’ont plus à douter de ce rendez-vous tant pour la stabilité du pays que de la légitimité de ses institutions.
En ce sens, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, intervenant dimanche à la clôture de la session parlementaire 20232024 a expliqué qu’une participation massive à ce scrutin présidentiel permettra d’envoyer un « message fort » au monde entier, ce qui renforcera encore davantage la position de l’Algérie sur la scène internationale, soulignant que la conjoncture actuelle exige » l’implication de tous les citoyens, dans l’intérêt suprême du pays.
C’est dire que la mobilisation qui a été déclenchée par les politiques, le débat parfois passionné mais propre aux réalités et au vécu de la nation, les opinions, les attentes exprimées en toute liberté et franchise y compris au sein de la société civile ont permis, somme toute, de dresser une sorte de panorama de la logique d’un véritable vision des choses, d’intensifier des sujets et des thèmes, et de décrire des perspectives précises et par conséquent, l’anticipation de l’avenir de la nation en toute sécurité et développement harmonieux.
Cela a fait dire au Moudjahid Salah Goudjil que l’Algérie fait face à de » nombreux ennemis », certains à « découvert » et d’autres « embusqués ». Et d’enchaîner: « Pour cette raison, notre pays œuvre à renforcer sa diplomatie à travers des positions fermes et constantes dans les rencontres et les événements internationaux, ce qui lui vaut le respect de la communauté internationale.
L’Algérie n’a jamais failli au soutien aux causes justes, dont celle du Sahara occidental et de la Palestine. Ce qui se passe en Palestine aujourd’hui ressemble beaucoup à ce que le peuple algérien a enduré durant la colonisation ».
B. C.
Le Maghreb, 02 juillet 2024
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