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En 2023, 249 personnes sont décédées dans les prisons marocaines, une augmentation par rapport à 2022. C’est ce qu’a rapporté le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) dans son rapport annuel, présenté mardi par la présidente Amina Bouayach à Rabat.
La plupart des décès sont survenus dans les hôpitaux (185), suivis en cours de transfert vers l’hôpital (33) et dans la prison elle-même (31). Les causes variaient entre le suicide, les maladies chroniques et les causes naturelles. Le CNDH et ses comités régionaux ont enquêté sur un certain nombre de décès sur la base de plaintes ou de mécanismes de surveillance.
Le rapport annuel, intitulé « Poser les bases d’un système national de protection des droits économiques et sociaux », fait également état de 1357 grèves de la faim dans les prisons en 2023.
Le CNDH et ses comités régionaux n’ont pas été informés de toutes les grèves de la faim. Le CNDH cite la surpopulation et les mauvais soins de santé dans les prisons comme des facteurs préoccupants nécessitant des mesures immédiates.
Les prisons marocaines sont confrontées à une grave surpopulation. À la fin de 2023, 102.653 personnes étaient incarcérées, alors qu’il n’y avait de place que pour 64.649.
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