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Fiat a franchi une étape marquante dans le conflit autour des Topolinos, les micro-voitures électriques fabriquées par Stellantis au Maroc.
Le constructeur automobile italien propose de retirer gratuitement les autocollants avec le drapeau italien, collés sur les portières de ces voitures.
La raison en est un incident survenu en mai, lorsque les douanes italiennes ont saisi 134 Topolinos arrivés par bateau en provenance du Maroc. Selon les douanes, les drapeaux pourraient induire les clients en erreur sur l’origine des voitures.
Dans une lettre aux propriétaires du Topolino, Fiat écrit : « Il y a deux petits autocollants avec le drapeau italien sur votre voiture. Après quelques récents malentendus, nous vous proposons de les retirer gratuitement. Pour ce faire, rendez-vous chez votre réparateur Fiat. Si vous avez déjà vendu la voiture, veuillez nous fournir le nom et l’adresse du nouveau propriétaire.
Stellantis, le groupe auquel appartient Fiat, affirme qu’il était clair dès le départ que les Topolino étaient produites au Maroc. Les drapeaux étaient uniquement destinés « à indiquer l’origine de la marque ». Pour résoudre les problèmes, le constructeur a décidé de retirer les autocollants, sous réserve d’autorisation des autorités.
Ce n’est pas la première fois que Stellantis fait polémique sur la dénomination de ses modèles. Plus tôt cette année, le constructeur souhaitait appeler « Milano » une Alfa Romeo fabriquée en Pologne. Cette décision a rencontré des objections de la part du ministre italien de l’Industrie et du Commerce. La voiture s’appelle désormais « Junior ».
Plus récemment, un petit constructeur automobile italien, DR Automobiles, a dû payer une amende de 6 millions d’euros pour avoir étiqueté à tort des voitures fabriquées en Chine comme étant italiennes.
Le ministre marocain Ryad Mezzour (Commerce et Industrie) a critiqué les mesures protectionnistes des pays occidentaux qui continuent de prôner à la fois l’intégration économique et la liberté du marché.
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