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Les étudiants estiment qu’un programme scolaire réduit pourrait compromettre la qualité de leur formation médicale.
Le Maroc affirme qu’il n’a pas encore trouvé d’accord avec les étudiants en médecine et en pharmacie en grève qui demandent aux autorités de retirer leur décision de raccourcir les études de médecine de sept à six ans.
A l’exception de la durée du programme, la plupart des plaintes ont été traitées, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui.
Miraoui a souligné que le gouvernement a proposé un compromis, permettant une certaine flexibilité aux étudiants de sixième année en leur permettant de suivre des cours de formation optionnels.
Les autorités s’inquiètent de la perturbation du calendrier académique, en raison de la grève prolongée, et exhortent les étudiants à retourner en classe et à participer aux prochaines séances de rattrapage prévues en juillet et septembre.
« Sauver l’année universitaire »
Le ministère de l’Éducation a également évoqué une démarche conciliante qui pourrait annuler les mesures disciplinaires prises contre certains étudiants en grève, soulignant qu’il était important de « sauver d’abord l’année universitaire ».
Les étudiants ont fait valoir qu’un programme scolaire réduit pourrait compromettre la qualité de leur formation médicale et avoir un impact sur leur préparation à la pratique future.
Ils ont ajouté qu’un programme d’études bâclé limiterait leur capacité à acquérir les compétences et les connaissances essentielles.
Source : Presse marocaine
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