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Selon une analyse parue sur le site l’Institut Italien d’Etudes Politiques,la relation Maroc-UE est caractérisée par une approche de plus en plus ouvertement transactionnelle des deux côtés. « Chaque partie a ses propres inquiétudes en matière de sécurité et de souveraineté (le Sahara occidental pour Rabat et l’anti-migration pour Bruxelles) ainsi que des motivations stratégiques renouvelées pour maintenir et approfondir l’interdépendance économique (un modèle de développement national révisé et la résilience de la chaîne d’approvisionnement, respectivement).
« Dans l’ensemble, toutes ces forces convergent pour assurer la stabilité de la relation bilatérale – à l’exception, dans une certaine mesure, du conflit du Sahara occidental », précise l’analyse signée par Irène Fernández-Molina, de l’Université d’Exeter.
Rappelant que le Sahara Occidental interfère, depuis quelques années, dans les relations qui lient le royaume chérifien et le vieux continent, l’analyse affirme que « nous sommes actuellement dans l’attente du jugement final (Grande Chambre) de la CJUE sur les dernières affaires contre les accords commerciaux de pêche et agricoles UE-Maroc, et nous parions sur le retour de Trump à la présidence américaine. Et selon la tournure des événements, le conflit du Sahara occidental pourrait bien interférer à nouveau dans les relations Maroc-UE ».
Selon cette analyse, le sujet essentiel et sensible de l’immigration risque de prendre davantage d’importance avec « la progression de l’extrême droite et de la généralisation de l’obsession anti-migration sur tout le continent ». « Par conséquent, un accord migratoire avec le Maroc pourrait bientôt être sur la table », conclue-t-on.
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