Maroc Confidentiel

La Cour d’appel du Maroc rejette la demande de dommages et intérêts après le vaccin AstraZeneca

Une femme devenue paralysée après avoir reçu le vaccin AstraZeneca contre le COVID-19 ne recevra aucune indemnisation de l’État marocain.

La Cour administrative d’appel de Rabat a annulé une décision antérieure du tribunal administratif de Rabat, qui avait accordé à la femme 250 000 dirhams (25 000 dollars).

La femme, Najat Taouti, est chargée de cours à l’Université Ibn Tofail. Elle a reçu le vaccin AstraZeneca au centre de vaccination de l’université. Elle a ensuite développé une inflammation de son système nerveux, qui l’a rendue incapable de bouger son visage et le bas de son corps.

Elle a poursuivi l’État parce que le ministère de la Santé n’avait pas réagi à son état. Le tribunal deRabatlui a donné raison et a jugé qu’il existait un lien de causalité entre la vaccination et les dégâts. Le tribunal s’est basé sur un rapport d’expert et sur le principe selon lequel l’État est responsable de la protection des citoyens contre les risques liés aux vaccins contre la COVID-19.

Cependant, la Cour d’appel a infirmé la décision sans en divulguer les raisons. La femme doit désormais payer les frais de justice.

Cette affaire survient au milieu d’informations selon lesquelles AstraZeneca retirerait son vaccin contre le COVID-19 à l’échelle mondiale après que la société a reconnu que le vaccin pourrait provoquer des effets secondaires rares et graves.

Selon le ministre marocain de la Santé Khalid ait Taleb, plus de 54 000 Marocains ont ressenti des effets secondaires du vaccin AstraZeneca, dont 211 sont classés comme graves. Aucun décès lié au vaccin n’a toutefois été signalé.

Le ministère de la Santé fournit des soins de santé gratuits à ceux qui souffrent d’effets secondaires graves. Le Centre national antipoison et de pharmacovigilance collecte les données sur les effets indésirables depuis le début de la campagne vaccinale en janvier 2021.

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