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Pour justifier son action visant, selon lui, à « déstabilier le Maroc » et « vulnérabiliser la diplomatie marocaine », le hacker des services secrets français avait déclaré sa sympathie pour la cause sahraouie. Pour cela, il s’est attaqué au point sensible du royaume alaouite : la question du Sahara Occidental.
A l’époque, Mbarka Bouaida, ministre déléguée aux affaires étrangères, venait de rentrer d’Addis Abeba, où elle avait pour mission d’établir des contacts en vue de préparer le retour du Maroc à l’organisation panafricaine. C’est la raison pour laquelle elle a été la première à être visée par le hacker de la DGSE. En piratant son compte, il a eu accès aux comptes des ministres et des cadres de la DGED, le service d’espionnage et contre-espionnage marocain dirigé par Yassine Mansouri, ami d’enfance du roi Mohammed VI.
Le 27 septembre 2014, il invite Mbarka à une conversation vidéo via Google Hangout :
Le même jour, Coleman envoie des messages à toutes les adresses qu’il a trouvées dans le compte de Bouaida. Il invite ses correspondantes à suivre ses publications sur « la vie privée de la Ministre Mme Mbarka Bouaida (la naissance de sa fille Sarah, les difficultés du couple, l’alcoolisme du mari etc…), les avoirs à l’étranger de Mme Assia Bensalah Alaoui, la fille du Ministre Salah Eddine Mezouar », en indiquant que « d’autres révélations sont prévues dans un proche avenir ».
El misterioso hacker n’a pas été tendre avec la pauvre ministre d’origine sahraouie. Il s’est attaqué directement à sa vie privée en publiant des photos de son mariage et une lettre rédigée en français adressée à son mari dans laquelle elle se plaint de son addiction à l’alcool et justifie ses absences au profit de ses activités politiques et au détriment de sa situation familiale.
Photos du mariage de la malheureuse ministre :
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