AG/ quelques éléments de langage

1- La session de l’Assemblée général se tient dans un contexte mouvementé. Jamais, auparavant il n ‘y avait autant de crises aigues, diverses et simultanées ( crises économiques, menaces sécuritaires, défis globaux, pandémies, changements climatiques, problèmes politiques….). le système multilatéral est sérieusement interpellé. l’ONU est fréquemment mise sous pression.

2- Tout naturellement, les débats ont été centrés sur les sujets brûlants de l’actualité: la menace terroriste posée par DAECH, les crises en Libye, au Sahel, au Moyen Orient ….

3- Certes, sur toutes ces questions, l’Assemblée Générale n’est pas un cadre de prise de décision. immédiates. Toutefois, son caractère universel, lui permet, , de forger les consensus, de mobiliser les énergies, de définir les orientations et d’initier des débats.

4- Cette année les question politiques et de sécurité ont dominé les débats. Les questions de développement ont été, malheureusement, reléguées au 2ème rang.

5- Le Message de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a rétablit les problématiques de développement au cœur de l’Agenda onusien ( voir message discours Royal en annexe);

6- la participation marocaine a été active et s’est caractérisée par:

• la présence du chef du gouvernement et de 4 ministres;
• la tenue de près d’une trentaine de rencontres bilatérales avec des pays arabes, africains, asiatiques, européens et d’Amérique latine;
• l’organisation de 5 événements parallèles couvrant les questions de l’environnement, des droits de l’homme, de la lutte contre le terrorisme….;
• la participation active aux réunions ministérielles de coordination des groupes régionaux ( l’OCI, de la Ligue Arabe, du G77, la coopération sud-sud…) ou de réunions thématiques ( RCA, Médiation en Méditerranée..).

Lute contre le terrorisme

1- Bien entendu, la question du terrorisme a été au cœur des débats. L’actualité en Irak et en Syrie a donné une autre dimension à ce phénomène. Au lieu des attentats individuels, on est passé à une volonté de contrôler des territoires, de gérer des populations, de se doter d’armes sophistiquer et de défier directement des armées conventionnelles.

2- l’ampleur et l’acuité du problème a exigé une mobilisation de la communauté internationale. Le Conseil de Sécurité s’est réuni au Sommet et a adopté une résolution. Des structures de coordination comme le Forum Global de lutte contre le terrorisme ont mené des réflexions et soumis des propositions.

3- le Royaume du Maroc, dont les positions et l’expérience, son largement connues et reconnues, a apporté une contribution substantielle et constructive à ces efforts.

4- Sous la Conduite de Sa Majesté le Roi, le Maroc a développé une démarche globale, fondée sur les reformes politiques, la prévention, la lutte contre la précarité et la réforme du champ religieux. le Royaume a également inscrit son action dans le cadre des efforts régionaux, sous régionaux et multilatéraux.

5- Cette session de l’Assemblée Générale est une autre opportunité pour la reconnaissance et la promotion de ces actions du Royaume. Ainsi:

• le Maroc et les pays bas ont présenté une initiative sur les combattants terroristes étrangers. Cette initiative et particulièrement le document sur les bonne pratiques pour faire face à ce phénomène; le premier du genre au niveau international, a été validé par le Forum Global. le Conseil de Sécurité en a également fait référence dans sa résolution adoptée le 24 septembre.

• Le Comité contre le terrorisme du conseil de Sécurité organisera le mardi prochain, une session spéciale, sur l’expérience marocaine dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans le domaine de la prévention, de la dé radicalisation et de la coopération dans le domaine religieux avec les pays africains.

6- la lutte contre le terrorisme ne peut reposer sur la seule démarche sécuritaire. Il faut une stratégie globale, une coopération régionale et sous-régionale, loin de la logique de l’exclusion.