La semoule se fait rare en Tunisie et au Maroc – blé, pain, Ukraine, Russie, orge,
Les étals des supérettes et d’épiceries tunisiennes et marocaines se sont vidées des produits les plus consommés, à savoir la semoule et l’huile de tournesol. Les riches et ceux qui disposent d’un revenu élevé sont passés par là et ont tout raflé. Les pauvres, qui sont légions dans ces deux pays n’ont que leurs yeux pour pleurer. Dans deux semaines ils grossiront des chaines immenses de personnes qui feront la queue pour acheter deux ou trois baguettes de pains pour pouvoir se nourrir pendant le Ramadan. Ces deux pays dépendaient très largement du blé russe et ukrainien. Avec le blocage des ports ukrainiens ils seront obligés d’acheter leur blé, orge et mais à des pays comme la France ou le Canada et ces produits se vendent actuellement à des prix qui dépassent l’entendement. Les budgets de ces deux pays ne tiendront pas le coup pour financer les importations de céréales. Ils seront obligés de recourir à l’endettement extérieur mais comme dit l’adage on ne prête qu’aux riches. Alors la seule solution c’est demander de l’aide à la FAO or celle-ci est aujourd’hui saturée de demandes exprimées par les pays les plus pauvres de la planète.
Hocine Kedadria
Aujourd’hui l’entreprise, 19/03/2022
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