Tags : Ukraine, Russie, guerre, OTAN, Etats-Unis, Occident, Europe,
L’escalade guerrière, des USA et de ses alliés, se renforce au fur et à mesure que sur le terrain l’armée russe progresse et récupère des territoires de plus en plus vastes. Jusqu’où cette escalade peut-elle aller et atteindre les lignes rouges qui permettront l’utilisation des armes nucléaires ? Après la guerre qui reconstruira l’Ukraine ? Autant de problématiques qui se négocient en coulisses actuellement.
Réveil d’Algérie, 22/02/2023
Ukraine: crise et clé de la crise
L’hiver risque d’être très froid en Europe. La Russie ayant coupé les vannes, les gouvernements sonnent le glas pour économiser l’énergie et notamment le gaz. Cette pénurie est la conséquence directe du soutien de l’Europe à l’Ukraine et les sanctions prises contre le pays de Poutine. Sans gaz, l’Europe est donc devenue vulnérable et doit chercher de nouvelles sources d’approvisionnement. Si l’Algérie reste un fournisseur fiable, elle ne peut répondre à toute la demande. Il faut donc aller plus loin en acceptant de mettre la main à la poche. Et c’est tout le dilemme ! La crise économique actuelle ne permet pas trop de dépense même si c’est pour se réchauffer. Autrement dit, de nombreuses villes, établissements scolaires, foyers pour personnes âgées… vont subir les affres du froid. Le discours actuel en Europe se veut très rassurant. Les chefs d’Etat et de gouvernements tentent de minimiser cette nouvelle crise en tablant sur une politique d’«austérité énergétique» et une «économie citoyenne» pour éviter le gaspillage. Mais ce discours ne peut pas tenir trop longtemps surtout avec l’arrivée des premières vagues de froid. Les citoyens voudront avoir leur quota légitime d’énergie et n’accepteront pas de longues pénuries. Or, c’est ce qui risque d’arriver. Tout le monde sait que l’hiver est rude en Europe. La consommation d’énergie ne pourra pas baisser outre mesure. Les Etats n’auront d’autres choix que d’importer plus, ce qui n’est pas vraiment envisageable ou alors procéder à des coupures dans le but de rationaliser la consommation. Cela va sans dire que de tels procédés provoqueront l’ire des consommateurs et des partis de l’opposition. Sans vouloir extrapoler, cette crise mettra à rude épreuve les gouvernements à moins d’une issue positive à la crise ukrainienne. La Russie sait qu’elle tient là une arme redoutable et l’utilisera à outrance pour faire plier l’Europe. L’Ukraine est la crise mais aussi la clé de la crise et… forcément les Européens y pensent sérieusement.
Guerre en Ukraine. «L’agent Donald Trump pourrait être déclaré espion russe»
La Guerre en Ukraine continue. Emmenant dans son sillage son lot d’absurdités. Les plus notables : celles liées à la propagande. Et à ce petit jeu, les Russes sont forts, très forts. Les spécialistes du genre : Russiya-1, média d’Etat où se succèdent toute la journée ceux que l’on appelle les « voix » de Poutine. Des chroniqueurs, hommes politiques, journalistes, véritables marionnettes du Kremlin. Rendez-vous immanquable pour tous les partisans, l’émission Dimanche soir avec Vladimir Solovyov qui a offert ce 14 août un « spectacle mémorable ». Au cœur du débat, les Etats-Unis avec dans le premier rôle Donald Trump. Un ancien président dont la résidence située à Mar-a-Lago a été perquisitionnée par le FBI, reparti de Floride avec des cartons entiers de documents classifiés, confidentiels et Top Secret. Dans cette affaire, les partisans de Poutine ont choisi leur camp : « Je suis très inquiet pour notre agent Trump. Ils ont tout trouvé à Mar-a-Lago, ils ont eu des paquets de documents. Très sérieusement, ils disent qu’il devrait être exécuté en tant que personne prête à livrer des secrets nucléaires à la Russie », clame Solovyev dans un échange hallucinant relaté par notre consœur Julia Davis, observatrice en chef des médias du Kremlin. « [Il pourrait être déclaré] espion russe… Allons-nous essayer de l’échanger pour amener Trump en Russie ? Vont-ils inclure Trump sur la liste d’échange de prisonniers ? »
#Ukraine #Russie #OTAN #Europe #Etats_Unis