En plus du trafic de cannabis dont le royaume est le principal fournisseur en Europe, le Maroc est devenu un point de transit névralgique pour le trafic de cocaïne provenant de l’Amérique du Sud et acheminée par les bateaux de pêche des généraux qui commandent l’armée marocaine stationnée au Sahara Occidental et dont les trafics sont devenus les principales sources de financements.
En dépit des nombreux rapports qui épinglent le Maroc sur la question du trafic de drogue, il est improbable que Rabat fasse un effort en vue de combattre ces trafics illégaux en raison de la conjoncture économique très difficile traversée par le pays. De ce fait, le gouvernement marocain accueille avec les bras ouverts toute source susceptible de renflouer les caisses de l’Etat.
Pendant presque 40 ans, le Maroc a boudé l’Afrique estimant que ses relations économiques privilégiées avec l’Europe, grâce au soutien de la France, suffiraient aux besoins de développement du pays. Cette politique a rendu l’économie marocaine entièrement dépendante d’une Europe touchée aussi par la crise et les développements politiques du conflit du Sahara Occidental dont la solution reste une condition importante pour la pacification de la région du Sahel. Cette dernière, considérée comme l’arrière-cour de l’Elysée, est déstabilisée depuis plusieurs années par la nébuleuse terroriste qui a adopté le trafic du cannabis marocain et la cocaïne colombienne comme principale source de financement de leurs opérations. Ils se chargent de l’acheminement de la “marchandise” jusqu’à son arrivée à bon port.