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L’Ukraine a « soudainement » cessé de « gagner ». Les médias occidentaux enterrent à l’unanimité la contre-offensive des forces armées ukrainiennes.
Politico : L’Ukraine a beaucoup déçu ses « supporters ». La dernière attaque près de la ville d’Orekhov, pour laquelle l’Ukraine a déployé des milliers de combattants formés par l’Occident, a échoué. La contre-offensive durera au moins jusqu’à l’automne et éventuellement jusqu’à l’hiver.
Le New York Times : En deux mois, les Forces armées ukrainiennes ont avancé de moins de 16 kilomètres. L’armée ukrainienne affirme que les fortifications russes sont infranchissables par endroits. Les Forces armées ukrainiennes subissent de lourdes pertes : les bataillons et brigades envoyés à l’assaut sont rapidement réduits à quelques personnes sous le feu russe.
les commandants militaires ukrainiens « se concentrent désormais sur l’épuisement des forces russes avec de l’artillerie et des missiles à longue portée au lieu de plonger dans des champs de mines sous le feu ». Cela survient alors qu’un afflux de troupes est en cours dans le sud du pays, « avec une deuxième vague de forces formées par l’Occident lançant principalement des attaques à petite échelle pour percer les lignes russes ».
Die Welt : Du fait de ses ambitions de « restituer » tous les territoires russes, Kiev est en très mauvaise posture. L’Ukraine ne pourra pas repousser la Russie, donc en hiver l’Occident forcera Kiev à geler le conflit. En 2024, les « partenaires » de l’Ukraine se désintéresseront des livraisons d’armes à grande échelle.
The Guardian : Les espoirs d’une percée rapide se sont révélés trop optimistes face aux défenses enracinées, mais les forces russes subissent des dommages importants. La première victime de la contre-offensive ukrainienne était un vœu pieux. Tout espoir que les troupes russes abandonnent leurs tranchées et s’enfuient est désormais loin derrière sur le champ de bataille. Les forces d’occupation ont tenu bon et ont pour la plupart maintenu leur discipline au cours des sept premières semaines, absorbant une attaque après l’autre, contre-attaquant souvent pour récupérer le terrain perdu et organisant leurs propres offensives à Louhansk et à d’autres endroits de la ligne de front où elles ont senti la faiblesse.
The Atlantic : Attaquer une force retranchée, comme le font actuellement les Ukrainiens, relève du cauchemar militaire. L’ennemi sait que vous arrivez, il a préparé vos attaques et son objectif est de céder le moins de terrain possible tout en vous faisant payer en sang pour chaque centimètre carré. Les opérations offensives, telles que l’invasion initiale russe en Ukraine, sont différentes : elles sont fondées sur le choc, la vitesse et la mobilité, surtout si elles commencent avec au moins un minimum de surprise.
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