La révolte tunisienne doit amener l’Europe à faire respecter les droits des sahraouis

Le mouvement démocratique qui s’est propagé de la Tunisie jusqu’en Egypte, Yémen et Jordanie a mis en exergue la complicité européenne avec les régimes arabes dictatoriaux. Une complicité justifiée par une causalité souvent dénoncée dans les médias alternatives : la lutte contre l’islamisme.

Cette supposée menace a permis l’Union Européenne de fermer les yeux face aux pratiques répressives que le Maroc exerce en toute impunité aux territoires occupés du Sahara Occidental et a œuvré pour maintenir le statu quo pendant des décennies permettant au régime dictatorial de Rabat de continuer à spolier les ressources naturelles sahraouies. Pire encore, l’UE a signé pendant plus de 30 ans des accords de pêche incluant les eaux territoriales du Sahara Occidental dont le Maroc n’a aucun titre de souveraineté. Sans parler du statu avancé octroyé au Maroc et dont l’octroi à la Tunisie de Ben Ali était en cours.

Dans ce contexte arrive la visite de Commissaire Européen de la Politique de Voisinage, Stefan Fûle, au Maroc, qui, évoquant les leçons de la Tunisie et de  l’Egypte a demandé au Maroc de veiller à ce que les bénéfices du développement économique “soient partagés par tout le peuple marocain”.

Il a souligné que la révolte tunisienne qui a chassé Ben Ali a tourné l’attention vers la région du Maghreb tout en souhaitant que Rabat “avance davantage” dans les réformes qu’elle a engagées.

Le peuple du Sahara Occidental, pour sa part, souhaite que  la leçon tunisienne amène l’Europe à faire respecter le droit international en imposant une solution qui respecte la volonté du peuple sahraoui à travers un référendum d’autodétermination à l’instar du référendum soudanais tant soutenu par l’Occidental

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