Sahara Occidental : 35 ans d’exil

Depuis l’automne 1975, 200.000 Sahraouis sont réfugiés dans le Sud-Est algérien, un désert aride écrasé de soleil. 

Prisonniers d’une situation politique confuse, qui mêle Maroc, Algérie et communauté internationale, ils survivent tant bien que mal. 
Située au sud du Maroc, à la frontière entre le Maghreb et l’Afrique noire, l’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental est le dernier pays d’Afrique à n’avoir pas encore accédé à l’indépendance.
En 1973, les Sahraouis créent un mouvement de libération nationale : le Front Polisario, qui aujourd’hui encore lutte pour l’indépendance. Lorsqu’en 1975 le Maroc et la Mauritanie envahissent le pays, la plupart des Sahraouis fuient vers l’Algérie. Exilés, ils s’installent dans des campements de réfugiés près de Tindouf. En février 1976, en pleine guerre, le Front Polisario proclame la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Ce n’est qu’en septembre 1991 qu’un Plan de paix est adopté par le Conseil de sécurité des Nations Unies. L’ONU envoie une mission sur place, la Minurso, chargée de surveiller le cessez-le-feu et d’organiser un référendum d’autodétermination.
Mais à l’heure actuelle, le référendum n’a toujours pas eu lieu et le Sahara occidental reste occupé.





Seize ans de guerre ont déchiré les Sahraouis après l’invasion de leur territoire, en 1975, par le Maroc et la Mauritanie. Lorsqu’en 1979 la Mauritanie se retire du conflit, le Maroc tente d’endiguer la progression des soldats sahraouis en construisant des murs de protection.


Ces murailles placées sous haute surveillance existent toujours. Sur la carte, ils apparaissent en rouge et marquent la frontière entre les territoires occupés par le Maroc – à l’ouest de cette ligne – et les territoires dits “libérés”, reconquis par les Sahraouis – à l’est.


Les campements de réfugiés sont situés côté algérien, à la frontière avec les zones libérées.

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